De nouveaux médias filtrants à usage durable pour la clarification. Le projet Clarifil : développement des nouvelles membranes de microfiltration à base de matériaux biosourcés
Langue
FR
Article de revue
Ce document a été publié dans
Revue des Oenologues. 2018-06-01 n° 168, p. 33-34
Résumé
Pendant la vinification, il peut être nécessaire de filtrer des liquides ayant plusieurs g.L-1 de matières en suspension jusqu’à quelques mg.L-1. Ces filtrations peuvent être mises en œuvre par des filtres à précouche où ...Lire la suite >
Pendant la vinification, il peut être nécessaire de filtrer des liquides ayant plusieurs g.L-1 de matières en suspension jusqu’à quelques mg.L-1. Ces filtrations peuvent être mises en œuvre par des filtres à précouche où une couche de particules (adjuvants de filtration) permet la rétention des particules du vin. La structure cristalline des diatomites, associée à leur nature pulvérulente, engendre des risques écotoxycologiques lors de leur utilisation. En raison de leur structure poreuse, la régénération de ces matériaux n’est pas efficace ; ce qui empêche leur possibilité de réutilisation. Aujourd’hui, le traitement, la récupération et le rejet sont devenus des problèmes de plus en plus importants. En filtration finale, le vin est de plus en plus filtré sur des membranes de microfiltration (cartouches ou filtration tangentielle) mais leur porosité (40 % environ) limite leur rendement. Ce projet collaboratif s’inscrit dans une démarche éco-innovante avec pour objectifs de développer des alternatives aux adjuvants de filtration classiques à partir de matériaux biosourcés et de proposer de nouvelles membranes de microfiltration en médias non-tissés composés d’une porosité supérieure à 60 % avec des filaments submicroniques. Les nouveaux matériaux poreux proposés devront être régénérables avec une application potentielle pour la filtration du vin et de la bière.< Réduire
Mots clés
Média filtrant
Clarification
Microfiltration
Porosité
Résidus
Colmatage
Unités de recherche