L'assurance-vie entre détention et transmission d'épargne
DELMAS SAINT-HILAIRE, Philippe
Institut de recherche en droit des affaires et du Patrimoine [IRDAP ]
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Langue
FR
Article de revue
Ce document a été publié dans
Revue Droit et Patrimoine. 2020-06-01 n° 303
Résumé
D'aucuns souligneront que la solution eût été différente s'il s'était agi d'une souscription entre époux grâce aux vertus de l'article L.132-16 du code des assurances, dénonçant le manque de cohérence de l'ensemble notamment ...Lire la suite >
D'aucuns souligneront que la solution eût été différente s'il s'était agi d'une souscription entre époux grâce aux vertus de l'article L.132-16 du code des assurances, dénonçant le manque de cohérence de l'ensemble notamment lorsque l'assurance-vie correspond à une opération de placement (M. Grimaldi, note déjà citée).Une justification se fondant sur la distinction entre un transfert d'épargne via l'encaissement du capital-décès dans le cas d'une assurance-vie dénouée en tant que donation de deniers communs et une maîtrise d'épargne constituée de deniers communs à la disposition de l'époux survivant en présence d'une assurance non dénouée reste très artificielle.Cette position persistante nous paraît très contestable ; elle mêle les deux fonctions de l'assurance-vie, la fonction de détention d'épargne pour le souscripteur lorsque le contrat est non dénoué et la fonction de transmission d'épargne pour le bénéficiaire désigné lors du dénouement du contrat d'assurance-vie.La question de l'exagération des primes concerne la transmission du capital en franchise des règles successorales et non la constitution d'une épargne de précaution, témoignant d'un souscripteur prévoyant.< Réduire
Mots clés
assurance-vie
détention d'épargne
transmission d'épargne
Unités de recherche