Mécanisme d’action du nivolumab dans le mélanome et le cancer du rein. Intérêt de sa RTU dans le cadre du traitement adjuvant du mélanome

Abstract

La compréhension progressive du fonctionnement de notre système immunitaire et de la biologie des tumeurs a conduit au cours de ces dernières décennies au développement d’une nouvelle forme de traitement contre le cancer : les immunothérapies. Ces nouvelles thérapies, dont l’objectif est de stimuler directement le système immunitaire, ont entraîné un véritable changement de paradigme et un nouvel espoir de guérison pour de nombreux patients. Cependant, si les immunothérapies peuvent constituer une réelle source d’amélioration chez certains patients, elles s’accompagnent d’effets secondaires et de toxicités. Cette thèse invite, dans un premier temps, à se pencher sur les différents mécanismes d’action des immunothérapies, puis plus spécifiquement sur celui du nivolumab (anticorps anti-PD1), dans le mélanome et le cancer du rein. L’objectif est d’aider à mieux comprendre d’où provient l’efficacité de ce traitement mais aussi ses spécificités et les toxicités qu’il génère. Dans un deuxième temps, cette thèse traite de l’intérêt de la Recommandation Temporaire d’Utilisation du nivolumab, qui a été délivrée en 2018 dans le traitement adjuvant du mélanome. Cette partie permet ainsi de d’expliquer plus en détail les procédures permettant au médicament d’avoir un accès au marché plus précoce en France et de différencier la Recommandation Temporaire d’Utilisation de l’Autorisation Temporaire d’Utilisation, qui sont deux spécificités françaises.