État des lieux des connaissances des patients mineurs atteints d’allergie aux protéines de lait de vache ainsi que de leurs familles, étude descriptive dans le Libournais

Abstract

Introduction : La maladie allergique alimentaire est en progression ces dernières années, mais aucun centre spécialisé n’a été recensé par l’ARS en Gironde. Les girondins concernés possèdent-ils les armes pour vivre avec la maladie ? Méthode : Il s’agissait d’une étude descriptive des connaissances des enfants allergiques aux protéines de lait de vache de plus de 6 ans ou des parents d’enfants APLV dans le libournais. L’outil était un questionnaire anonyme en ligne se basant sur le Référentiel du GRETAA. L’objectif principal de l’étude était de savoir combien réalisaient des erreurs qui pourraient entrainer un accident allergique grave. Les objectifs secondaires étaient de savoir combien réalisaient des erreurs graves ou non selon les thèmes (régime alimentaire, symptômes.). Résultats : Sur 16 répondants, 100% ont commis une erreur pouvant être fatale à un allergique aux protéines du lait de vache. Le thème ayant entrainé le moins d’erreurs avec 33,3% de bonnes réponses était le traitement d’une réaction cutanéomuqueuse. Pour tous les autres thèmes, il y a eu au maximum 16,6% de bonnes réponses. Les erreurs qui auraient pu être fatales dans la réalité concernaient, selon les thèmes, entre 25% (thème du traitement de la réaction cutanéomuqueuse) et 93,7% (reconnaissance des symptômes) des répondants. Conclusion : Ces résultats démontrent un niveau insuffisant de connaissances sur l’APLV dans le libournais. Une nouvelle étude pourrait évaluer les pratiques d’information sur la maladie dans ce secteur. Et pourquoi pas proposer l’ouverture d’un centre spécialisé en éducation thérapeutique en allergique alimentaire.