Le cancer de la cavité orale Une entité spécifique ?
FRICAIN, Jean-Christophe
Bioingénierie tissulaire [BIOTIS]
Centre Hospitalier Universitaire de Bordeaux [CHU Bordeaux]
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Bioingénierie tissulaire [BIOTIS]
Centre Hospitalier Universitaire de Bordeaux [CHU Bordeaux]
Langue
FR
Article de revue
Ce document a été publié dans
Medecine/Sciences. 2024-01, vol. 40, n° 1, p. 57 – 63
Résumé
Les carcinomes épidermoïdes de la cavité orale sont le 17e cancer le plus fréquent dans le monde. Les facteurs de risque principaux sont lu2019alcool et le tabac mais des facteurs alimentaires, familiaux, génétiques ou ...Lire la suite >
Les carcinomes épidermoïdes de la cavité orale sont le 17e cancer le plus fréquent dans le monde. Les facteurs de risque principaux sont lu2019alcool et le tabac mais des facteurs alimentaires, familiaux, génétiques ou certaines maladies orales peuvent intervenir dans la genèse de ces cancers. Le diagnostic est tardif, entraînant un pronostic sombre. De nouvelles approches, comme lu2019utilisation de lu2019intelligence artificielle ou de marqueurs biologiques salivaires pourraient réduire ces délais. La prise en charge actuelle de ces cancers repose sur la chirurgie, la chimiothérapie et la radiothérapie, mais avec une iatrogénie importante. Les immunothérapies pourraient devenir une alternative à ces traitements et certaines caractéristiques du microenvironnement immunitaire pourraient constituer un/des marqueurs pronostiques.< Réduire
Résumé en anglais
Oral Squamous cell carcinoma represent the 17th most frequent cancer in the world. The main risk factors are alcohol and tobacco consumption but dietary, familial, genetic, or oral diseases may be involved in oral ...Lire la suite >
Oral Squamous cell carcinoma represent the 17th most frequent cancer in the world. The main risk factors are alcohol and tobacco consumption but dietary, familial, genetic, or oral diseases may be involved in oral carcinogenesis. Diagnosis is made on biopsy, but detection remains late, leading to a poor prognosis. New technologies could reduce these delays, notably Artificial Intelligence and the quantitative evaluation of salivary biological markers. Currently, management of oral cancer consists in surgery, which can be mutilating despite possible reconstructions. In the future, immunotherapies could become a therapeutic alternative and the immune microenvironment could constitute a source of prognostic markers.< Réduire
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