Insuffisance cardiaque à fraction d'éjection réduite : évolution de la prise en charge et innovations

Abstract

Selon l’Organisation mondiale de la santé, les pathologies cardiovasculaires constituent la première cause de mortalité dans le monde. Parmi elles se trouve l’insuffisance cardiaque, une pathologie caractérisée par une défaillance de la pompe cardiaque. Il existe trois types d’insuffisance cardiaque qui se distinguent par le niveau d’altération de la fraction d’éjection du ventricule gauche : l’insuffisance cardiaque à fraction d’éjection préservée, l’insuffisance cardiaque à fraction d’éjection modérément altérée et l’insuffisance cardiaque à fraction d’éjection réduite. L’insuffisance cardiaque touche des millions de personnes à travers le monde. En France, plus d’un million de personnes sont concernées par la maladie. La prévalence de l’insuffisance cardiaque augmente et cette augmentation tend à se confirmer dans les années à venir en raison du vieillissement de la population française ainsi que de l’amélioration de la prise en charge. L’insuffisance cardiaque possède d’importantes répercussions sur les patients en termes de pronostic et de qualité de vie, mais également sur le système de santé en termes économiques et organisationnels. Ainsi, l’insuffisance cardiaque représente un véritable enjeu de santé publique. Cette thèse traite exclusivement de l’insuffisance cardiaque à fraction d’éjection réduite dont la prise en charge a considérablement évolué au cours de ces dernières années, notamment au gré des innovations thérapeutiques et technologiques, afin de gagner toujours plus en efficacité. Les recherches médicales se poursuivent dans l’espoir de conduire à de nouvelles innovations, le système de santé s’organise afin d’apporter la meilleure réponse possible au défi que représente l’insuffisance cardiaque à fraction d’éjection réduite.