Sanatoriums en France : patrimoine minoritaire ?
Langue
fr
Communication dans un congrès
Ce document a été publié dans
4e journées franco-espagnoles de géographie, 2023-10-19, Toulouse.
Résumé
Les sanatoriums sont aujourd’hui des lieux en friches pour la plupart, héritiers d’une localisation périphérique, invisibilisée autant qu’ils sont le témoin d’une pensée architecturale, géographique et médicale du rapport ...Lire la suite >
Les sanatoriums sont aujourd’hui des lieux en friches pour la plupart, héritiers d’une localisation périphérique, invisibilisée autant qu’ils sont le témoin d’une pensée architecturale, géographique et médicale du rapport au paysage en contemplation comme moyen thérapeutique. Ils constituent aujourd’hui un patrimoine rarement mis en valeur même lorsqu’ils sont inscrits à un inventaire national, régional ou départemental. Parfois détruit, parfois reconverti en Epahd, ou autre-lieu c’est autant leur gigantisme que la charge mémorielle liée à la contagiosité de la tuberculose et donc à la mort qui les met à l’écart et perdure à en faire des marges.Les sanatoriums en France sont construits tardivement par rapport à d’autres territoires et pour nombre d’entre eux ils n’ont auront été en activité de soin contre la tuberculose que quelques années. Ils auront également abrité toute forme de détournement médical et économique (accueil de silicosés dans les services de traitement contre la tuberculose). Les sanatoriums sont donc à la fois un révélateur de l’empreinte spatiale de politiques d’aménagement et de santé passés et celui d’un déni de patrimonialisation.< Réduire
Mots clés
inégalités
Sanatorium
Patrimoine
Paysage
tuberculose
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