Jules Verne, Le Superbe Orénoque et la géophagie. L'intertextualité au service de l'exotisme géographique.
Langue
fr
Article de revue
Ce document a été publié dans
Revue Jules Verne. 2009 n° 28, p. 26-31
Résumé
L'exégèse de l'œuvre de Jules Verne ouvre parfois la voie à des interprétations très inattendues. Tel est ainsi l'exemple de la géophagie que l'auteur évoque dans quelques-uns de ses romans, et plus particulièrement dans ...Lire la suite >
L'exégèse de l'œuvre de Jules Verne ouvre parfois la voie à des interprétations très inattendues. Tel est ainsi l'exemple de la géophagie que l'auteur évoque dans quelques-uns de ses romans, et plus particulièrement dans Le Superbe Orénoque (1898). Si pour certains auteurs Jules Verne fait directement écho ici à ses propres ennuis gastriques, nous voudrions cependant rappeler les sources qu'il a utilisées pour écrire son roman. Sans renier pour autant l'interprétation qui est proposée par ces lectures psychanalytiques, nous souhaiterions avant tout replacer l'écriture du roman dans son contexte et plus particulièrement évoquer un procédé littéraire récurrent dans les Voyages Extraordinaires : l'intertextualité, au service de l'exotisme géographique.< Réduire
Mots clés
Jules Verne
Géographie
géophagie
exotisme
imaginaire
Le Superbe Orénoque
Elisée Reclus
Humboldt
Jean Chaffanjon
Origine
Importé de halUnités de recherche