Glucocorticoid-induced hyperglycemia and diabetes: practical points
Langue
EN
Article de revue
Ce document a été publié dans
Annales d'Endocrinologie. 2023-05, vol. 84, n° 3, p. 353-356
Résumé
Très largement utilisés pour leurs effets anti-inflammatoires, les glucocorticoïdes entraînent une hyperglycémie dans 30 % des cas, du fait d’une réduction rapide de la sécrétion et de l’action de l’insuline. Dès 7,5 mg/j, ...Lire la suite >
Très largement utilisés pour leurs effets anti-inflammatoires, les glucocorticoïdes entraînent une hyperglycémie dans 30 % des cas, du fait d’une réduction rapide de la sécrétion et de l’action de l’insuline. Dès 7,5 mg/j, la production endogène de glucose est moins bien freinée par l’insuline. Administrés le matin, les corticoïdes entraînent une hyperglycémie l’après-midi, c’est à ce moment qu’il faut la dépister. Il est aussi essentiel de vérifier que le patient n’a pas un diabète préalable, parfois ignoré, par l’interrogatoire voire un dosage d’HbA1c. Dans ce cas l’hyperglycémie persistera à l’arrêt des corticoïdes, et, si le déséquilibre est net, une insulinothérapie basal-bolus peut être indispensable. Ce lourd traitement n’est pas adapté pour une hyperglycémie de novo, il exposera à des hypoglycémies nocturnes, alors qu’une injection matinale d’insuline intermédiaire couvrira mieux le besoin en insuline de l’après-midi. Les sociétés britanniques de diabétologie ont récemment proposé une alternative encore plus simple, avec la prise de gliclazide le matin, qui peut suffire pour certains patients. Ces traitements doivent être surveillés et réduits lors de la désescalade de la corticothérapie. Bien d’autres antidiabétiques sont testés dans des essais, pour trouver des alternatives simples et sans risque d’hypoglycémie.< Réduire
Résumé en anglais
Glucocorticoids are widely used in medical practice, for their anti-inflammatory action, but lead to hyperglycemia in 30% of cases, due to rapid reduction of insulin secretion and action. Endogenous glucose production is ...Lire la suite >
Glucocorticoids are widely used in medical practice, for their anti-inflammatory action, but lead to hyperglycemia in 30% of cases, due to rapid reduction of insulin secretion and action. Endogenous glucose production is less strongly suppressed by insulin, even small doses such as 7.5mg/day. As they are administered in the morning, glucocorticoids induce hyperglycemic excursion in the afternoon, and at this time screening can be performed by capillary glucose measurement. It is also critical to determine, on medical history and HbA1c assay, whether the patient had prior diabetes, sometimes overlooked, in which case diabetes will not resolve after glucocorticoid discontinuation, and poorly controlled diabetes will often require a basal-bolus insulin therapy in the meantime. This heavy therapy is not suitable for de-novo diabetes, as it incurs a risk of nocturnal hypoglycemia, whereas intermediate-acting morning insulin injection provides better cover of hyperglycemia in the afternoon. The British Diabetology Societies recently reported that an even simpler prescription of gliclazide in the morning may be sufficient for some patients. The antidiabetic treatment will have to be monitored, and reduced when glucocorticoid dose is scaled off. Other antidiabetic agents are being tested in trials to develop simple alternatives without risk of hypoglycemia.< Réduire
Unités de recherche