Une nouvelle pierre à l’édifice de la protection du droit d’agir en justice
23.Note sous Versailles, 7 février 2012, 6ème chambre, M c/ RFI
Language
fr
Article de revue
This item was published in
Le Droit ouvrier. 2012p. 450-452
Confédération générale du travail (CGT)
Abstract
Rendu sur renvoi après cassation, cet arrêt de la Cour d’appel de Versailles prononce la réintégration d’une salariée licenciée concomitamment à une action en justice intentée contre son employeur. Dans son arrêt de cassation ...Read more >
Rendu sur renvoi après cassation, cet arrêt de la Cour d’appel de Versailles prononce la réintégration d’une salariée licenciée concomitamment à une action en justice intentée contre son employeur. Dans son arrêt de cassation pour défaut de motivation, la Haute juridiction demandait aux juges du fond d’effectuer toutes les recherches nécessaires pour déterminer le véritable motif de licenciement, en particulier lorsque le salarié prétend avoir été licencié en raison d’une action en justice contre son employeur. Ce que n’avaient pas fait les premiers juges d’appel. En l’espèce, la juridiction de renvoi a pu constater que, bien que l’employeur ait invoqué des difficultés économiques, le licenciement reposait en vérité sur l’action en justice de la salariée. Une liberté fondamentale étant en cause, le licenciement est déclaré nul et la réintégration prononcée par la Cour d’appel de Versailles.Cet arrêt, qui vient s’ajouter à celui rendu par la Cour d’appel de Paris le 15 septembre 2011 (cf. supra) peut ainsi être caractérisé comme apportant une nouvelle pierre à l’édifice de la protection du droit d’agir en justice du salarié.Read less <
Keywords
droit d’agir en justice
protection du salarié
nullité du licenciement « représailles »
preuve de l’atteinte au droit d’agir en justice
Origin
Hal imported