Toward a better appraisal of urbanization in India, a fresh look at the landscape of morphological agglomerates
MARIUS, Kamala
Institut Français de Pondichéry [IFP]
Aménagement, Développement, Environnement, Santé et Sociétés [ADES]
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MARIUS, Kamala
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Article de revue
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Cybergeo : Revue européenne de géographie / European journal of geography. 2011-11 n° 569, p. 1-32
UMR 8504 Géographie-cités
Abstract
usqu'à présent, les analyses de l'urbanisation en Inde se sont fondées uniquement sur les données officielles issues des recensements de la population - une approche qui biaise considérablement les résultats. La catégorisation ...Read more >
usqu'à présent, les analyses de l'urbanisation en Inde se sont fondées uniquement sur les données officielles issues des recensements de la population - une approche qui biaise considérablement les résultats. La catégorisation urbaine statistique et administrative est, en fait, affectée par de nombreux arrangements régionaux et entre les recensements. En s'appuyant sur l'approche Geopolis, une vision alternative de la distribution actuelle du peuplement urbain est proposée. Elle suit les recommandations des Nations Unies pour assurer la comparaison de l'urbanisation dans le monde : toutes les agglomérations morphologiques comptant au moins 10,000 habitants sont considérées comme urbaines quelque que soit en leur statut officiel. Après la géo-localisation de la totalité des unités censitaires locales, puis la vérification des localisations et l'acquisition des contours morphologiques des agglomérations, il apparaît clairement que loin d'une remarquable polarisation par les plus grandes villes, l'Inde est engagée dans une dynamique d'urbanisation beaucoup plus diffuse. 6 467 unités avec un minimum de 10 000 habitants sont identifiées contre 3 279 ayant un statut urbain. Le taux d'urbanisation avec Indiapolis s'élève à 37% en 2001, soit 10% de plus ou 100 millions d'habitants qu'avec la définition officielle. A côté de cette émergence de l'échelon des petites villes, l'un des apports majeurs est la mise en évidence d'une étendue très nettement supérieure des périphéries des métropoles et des villes secondaires par rapport aux données officielles. Pour des raisons statistiques mais aussi politiques, la remarquable prolifération des petites agglomérations comptant entre 10,000 et 20,0000 habitants reste cachée : c'est un maillon absent dans les politiques urbaines. L'Union indienne semble s'orienter vers une métropolisation étendue associée à des combinaisons plus diffuses liées à des opportunités socio-économiques localisées des clusters, la présence de proto/micro industries, de villes de marchés le tout étant en partie relié par des corridors de développement. Sur l'immense et très divers subcontinent indien, il semble que de nombreux arrangements coexistent, convergent, se recouvrent ou s'écartent, loin de pouvoir se lire selon un modèle dual opposant moderne à traditionnel, urbain à rural ou métropole à petite ville. L'étude de la distribution actuelle des agglomérations et celle émergente à l'horizon 2011 questionnent la pertinence de la division et de l'opposition récurrente entre urbain et rural.Read less <
English Abstract
Until now, studies of urbanization in India have been based only on official urban figures as provided by Census surveys. This approach has inevitably introduced several avoidable biases into the picture, distortions which ...Read more >
Until now, studies of urbanization in India have been based only on official urban figures as provided by Census surveys. This approach has inevitably introduced several avoidable biases into the picture, distortions which are further compounded by numerous regional inter-Census adjustments. A much sounder option is now available in the Geopolis approach [www.e-geopolis.eu], which follows the United Nations system of classifying as urban all physical agglomerates with at least 10,000 inhabitants. From this standpoint, the Indian scenario exhibits all signs of a much-diffused process of urbanization rather than a major demographic polarization led by mega-cities. While 3,279 units were officially categorized as urban, the Geopolis criterion has identified 6,467 units with at least 10,000 inhabitants. Moreover, Geopolis estimates the urban population at 37% for 2001, which is 10% more than the official Census estimate. In absolute terms, this difference accounts for 100 million inhabitants. Brought to light by both physical identification and gradation of the census units of all localities as well as a study of the morphological profiles of individual agglomerates, a major finding reveals a greater spread of the country's metro and secondary cities than previously believed. Statistical and political considerations have obscured the emergence of small agglomerations of between 10,000 and 20,000 inhabitants. This omission can only be seen as a gap in the national policy on planning and urban development. In other words, the country seems to be firmly headed toward an extended process of metropolitanization alongside diffused combinations of localized socio-economic opportunities, clusters, cottage industries, and market towns partially interlinked by developmental corridors. Far from a dual model of modern versus traditional, urban versus rural, metro city versus small town, the Indian subcontinent features many sub-regional settings which converge, overlap, and diverge. This study of the distribution of current and emerging agglomerations challenges the pertinence of the urban/rural divideRead less <
Keywords
urbanisation
métropolisation
Inde
peuplement
division urbain-rural
Italian Keywords
urbanization
India
metropolitanization
urban-rural divide
settlement
Origin
Hal imported