Comment les filières agricoles influencent-elles l’adoption de pratiques écologiques à l’échelle des exploitations ? Étude sur le secteur porcin
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EN
Autre communication scientifique (congrès sans actes - poster - séminaire...)
Ce document a été publié dans
52. Journées de la Recherche Porcine en France, 52. Journées de la Recherche Porcine en France, 2020-02-04, Paris. 2020-02-04p. 6 p.
Résumé
Comment les filières agricoles influencent-elles l’adoption de pratiques écologiques à l’échelle des exploitations ? Étude sur le secteur porcinLa qualité environnementale des produits fait l’objet d’une demande sociétale ...Lire la suite >
Comment les filières agricoles influencent-elles l’adoption de pratiques écologiques à l’échelle des exploitations ? Étude sur le secteur porcinLa qualité environnementale des produits fait l’objet d’une demande sociétale forte, depuis ces deux dernières décennies, qui est à l’origine de l’émergence de gouvernances privées et de nombreuses démarches de qualité. Notre étude examine i) comment la création de démarches qualité privées influence l’adoption de pratiques écologiques à l’échelle des exploitations et ii) les rôles joués par les organisations de producteurs (OP). Cette étude porte sur le secteur porcin du Grand Ouest de la France. Des entretiens semi-directifs ont été menés en face-à-face avec neuf personnes, chacune représentant une OP porcine du Grand Ouest. Ces personnes citent la démédicalisation, les pratiques alimentaires, la gestion des effluents et la diminution des consommations de ressources naturelles comme les principales pratiques écologiques soutenues par leur OP. Les énergies renouvelables ou encore la gestion des déchets sont des pratiques moins largement soutenues. Les personnes interrogées identifient trois types de modifications engendrées par les démarches qualité sur le système de production : modifications douces (engendrées, par exemple, par le sans-OGM), modifications incrémentales (engendrées, par exemple, par le sans-antibiotique), ou modifications radicales (engendrées, par exemple, par une conversion à l’agriculture biologique). Les représentants rencontrés ont une perception diversifiée des facteurs facilitant l’adoption de pratiques écologiques à l’échelle des exploitations, que ces facteurs soient de nature économique, sociologique ou financière. Ces représentants des OP perçoivent l’adoption de pratiques écologiques à l’échelle des exploitations comme une possibilité de réduction des coûts de production et une opportunité de générer une plus-value. Par ailleurs, il apparaît que, pour ces personnes interrogées, le bien-être animal surpasse l’environnement en terme de préoccupation sociétale.< Réduire
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