Du lactate pour lutter contre les maladies rares neuro-métaboliques pédiatriques ?
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Colloque Fondation Maladies Rares, 2024-06-18, PARIS.
Résumé
Certaines maladies rares sont caractérisées par une altération du métabolisme énergétique du cerveau ce qui entraîne de lourdes séquelles au niveau moteur et/ou cognitif. L’hypothèse des travaux de notre équipe est qu’une ...Lire la suite >
Certaines maladies rares sont caractérisées par une altération du métabolisme énergétique du cerveau ce qui entraîne de lourdes séquelles au niveau moteur et/ou cognitif. L’hypothèse des travaux de notre équipe est qu’une restauration du métabolisme cérébral pourrait être neuroprotectrice. Nous avons donc utilisé comme preuve de concept un modèle d’hypoxie-ischémie néonatale (ORPHA:137577) chez le raton. Cette pathologie est caractérisée par une diminution du flux sanguin au niveau du cerveau durant la période périnatale, responsable d’une diminution des apports énergétiques. Elle entraîne une lésion et une perte de fonctions cérébrales. En utilisant l’imagerie par résonance magnétique, une méthode non-invasive, associée à des tests de comportement, nos travaux ont montré, pour la première fois, qu’une administration de lactate (un substrat énergétique naturel) était neuroprotectrice en restaurant le métabolisme énergétique cérébral et en contrant ainsi les effets délétères de l’hypoxie-ischémie néonatale. L’hypoxie-ischémie entraîne une altération de l’énergétique cérébrale ciblée et aiguë. Nos travaux vont maintenant cibler une altération globale et chronique de ce métabolisme au travers de l’étude du syndrome de déficit en GLUT1 (ORPHA:71277) grâce à un modèle inédit de la pathologie, en cours de développement, chez le rat.< Réduire
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