Mesusage du paracetamol en soins primaires : étude transversale dans un contexte rural français
Langue
FR
Article de revue
Ce document a été publié dans
Therapies. 2023-11-29
Résumé
Objectifs
Estimer la prévalence de l’usage de paracétamol pour une autre raison que la douleur (mésusage qualitatif) au cours des 12 derniers mois parmi des patients suivis en médecine générale ainsi que les raisons de ...Lire la suite >
Objectifs
Estimer la prévalence de l’usage de paracétamol pour une autre raison que la douleur (mésusage qualitatif) au cours des 12 derniers mois parmi des patients suivis en médecine générale ainsi que les raisons de ce mésusage.
Méthodes
Analyse transversale descriptive avec redressement sur le sexe de l’échantillon pour estimer la prévalence du mésusage de paracétamol.
Résultats
Au total les données de 209 patients ont été retenues dans l’analyse. Parmi eux, 11 patients déclaraient avoir pris du paracétamol pour une raison que la douleur, soit une prévalence pondérée sur le sexe de 5,7 % (IC95 % : 3,0 à 10,4). Près de deux tiers de ces patients déclaraient l’avoir fait pour se sentir mieux.
Conclusions
Le mésusage de paracétamol est peu fréquent mais bien réel en médecine générale. Des études complémentaires sont nécessaires pour mieux le comprendre, en particulier des études qualitatives.< Réduire
Résumé en anglais
OBJECTIVE: To estimate the prevalence of the paracetamol use for a reason other than pain (qualitative misuse) during the last 12 months in patients consulting their general practitioner, as well as the reasons for this ...Lire la suite >
OBJECTIVE: To estimate the prevalence of the paracetamol use for a reason other than pain (qualitative misuse) during the last 12 months in patients consulting their general practitioner, as well as the reasons for this misuse. METHODS: Descriptive cross-sectional analysis, with gender weighting to estimate the prevalence of paracetamol misuse. RESULTS: In total, data from 209 patients were included in the analysis. Among them, 11 patients declared having taken paracetamol for a reason other than pain, i.e., a gender-weighted prevalence of 5.7% (95% CI: 3.0 to 10.4). Nearly two-thirds of these patients said they had done it to feel better. CONCLUSIONS: The paracetamol misuse is rare but real in general practice. Further studies are needed to better understand it, especially qualitative studies.< Réduire
Unités de recherche