Faire société en politique dans l’entre-deux-guerre : étude des formes et des enjeux de sociabilisation au sein du mouvement rexiste en Belgique francophone (1936-1940).
Langue
fr
Communication dans un congrès
Ce document a été publié dans
2023-03-15, Pessac.
Résumé
Rex, se définissant comme un mouvement proche du peuple, crée et développe une logique de sociabilité entre ses adhérents. Les dirigeants rexistes introduisent dès le début de l’année 1936ces formes d’échanges et de ...Lire la suite >
Rex, se définissant comme un mouvement proche du peuple, crée et développe une logique de sociabilité entre ses adhérents. Les dirigeants rexistes introduisent dès le début de l’année 1936ces formes d’échanges et de rencontres entre sympathisants au travers de différents organismes. Outre l’aspect propagandiste, ces organisations ont toutes une même finalité : créer des liens entre rexistes, permettant ainsi la création d’une masse liée par des intérêts culturels et socioprofessionnels identiques. Ainsi, entre 1936 et 1940, apparaissent des clubs de lecture, des clubs de chants, des voyages organisés, des rassemblements entre rexistes, etc. permettant de créer une forme d’échange entre militants, construisant les bases d’une société au sein même de la société politique belge sous l’égide des principes moraux de Rex. La permanence rexiste de la ville ou du quartier devient alors le lieu d’expression par excellence de ces formes de sociabilités partidaires permettant de créer un ensemble de liens et un réseau social chaperonné par le mouvement. Ces différents organismes de la vie sociale du sympathisant rexiste, encouragées et entretenues par lesdirigeants, sont essentiels pour le mouvement, et permettent de mobiliser un véritable microcosme rexiste, usant et partageant des codes sociaux communs.< Réduire
Mots clés
Rexisme
Sociabilités
Belgique
Origine
Importé de halUnités de recherche