Exploitation du monde animal dans les Pyrénées du Tardiglaciaire aux prémices de l'Holocène : un état de la question
LAROULANDIE, Véronique
De la Préhistoire à l'Actuel : Culture, Environnement et Anthropologie [PACEA]
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LAROULANDIE, Véronique
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De la Préhistoire à l'Actuel : Culture, Environnement et Anthropologie [PACEA]
Langue
fr
Communication dans un congrès avec actes
Ce document a été publié dans
Résumés de la Séance Thématique de la Société Préhistorique Française "Archéozoologie et Préhistoire: acquis et nouvelles perspectives". Paris, 29-30 novembre 2003, Résumés de la Séance Thématique de la Société Préhistorique Française "Archéozoologie et Préhistoire: acquis et nouvelles perspectives". Paris, 29-30 novembre 2003, 2003. 2003p. 17
Résumé
Les changements climatiques survenus entre la fin du Tardiglaciaire et le début du Postglaciaire ont modifié de manière considérable l'environnement dans lequel vivaient les populations préhistoriques. Dans le Sud de la ...Lire la suite >
Les changements climatiques survenus entre la fin du Tardiglaciaire et le début du Postglaciaire ont modifié de manière considérable l'environnement dans lequel vivaient les populations préhistoriques. Dans le Sud de la France, les grandes étendues steppiques dans lesquelles évoluaient de larges troupeaux d'Ongulés sont peu à peu remplacées par des forêts. Ces écosystèmes cloisonnés abritent une biomasse de grands Herbivores plus faible que les grandes plaines. Par ailleurs, l'augmentation des températures s'accompagne d'un accroissement de la saison végétative des plantes qui, dès lors, sont susceptibles d'être plus intensément exploitées par les groupes humains. Ainsi, du point de vue des ressources alimentaires, le réchauffement postglaciaire aurait eu pour conséquence un élargissement de la diète au profit des petites espèces animales et des végétaux. Pourtant, dans le Nord et l'Est de la France, les travaux de A. Bridault (1993; 1997) montrent que, pour les grands mammifères, les spectres fauniques n'étaient pas plus diversifiés au Mésolithique qu'au Magdalénien. Ils réfutent également l'hypothèse d'un élargissement systématique de la diète au profit des petites espèces animales à partir du Mésolithique. De telles études montrent la nécessité de tester, dans le sud de la France, la validité de cette hypothèse. Par une analyse critique des données taphonomiques et archéozoologiques disponibles, nous essaierons de voir si, dans les Pyrénées, le réchauffement est à l'origine de l'apparition de nouvelles stratégies alimentaires fondées sur une diversification des ressources, stratégies nouvelles en rupture avec les économies de chasse paléolithiques dépendantes du grand gibier (Barbaza, 1999).<br />Bibliographie<br />Barbaza M. (1999) Les civilisations postglaciaires - La vie dans la grande forêt tempérée. Histoire de la France préhistorique. Maison des Roches, Paris, 126 p.<br />Bridault A. (1993) Les économies de chasse épipaléolithiques et mésolithiques dans le nord de la France, Thèse de doctorat, Université Paris X, 552.<br />Bridault A. (1997) Chasseurs, ressources animales et milieux dans le nord de la France de la fin du Paléolithique à la fin du Mésolithique : problématique et état de la recherche. In Le Tardiglaciaire en Europe du Nord-Ouest, J.-P. Fagnart et A. Thévenin (ed.), pp. 165-176. Paris : CTHS.< Réduire
Mots clés
préhistoire
archéozoologie
Tardiglaciaire
subsistance
Origine
Importé de halUnités de recherche