Les scores polygéniques pangénomiques comme nouvelle forme de mesure de l'humain
Idioma
fr
Article de revue
Este ítem está publicado en
Bulletin d’histoire et d’épistémologie des sciences de la vie. 2020, vol. 27, n° 1, p. 67-83
Éditions Kimé / Société d'histoire et d'épistémologie des sciences de la vie (Shesvie)
Resumen en inglés
Chez l’homme, les études d’association pangénomiques basées sur les programmes génomiques institutionnels et commerciaux permettent aujourd’hui d’identifier des polymorphismes génétiques (SNPs) associés à des traits complexes ...Leer más >
Chez l’homme, les études d’association pangénomiques basées sur les programmes génomiques institutionnels et commerciaux permettent aujourd’hui d’identifier des polymorphismes génétiques (SNPs) associés à des traits complexes de nature psychosociale et déterminés par des centaines de gènes différents (le niveau d’instruction, l’intelligence, des traits psychotiques, névrotiques et émotionnels…). L’enjeu immédiat n’est plus l’identification du lien causal et mécanistique qui explique la contribution d’un SNP à un trait mais la construction d’outils métrologiques nouveaux désignés scores polygéniques pangénomiques. Ces scores proposent d’exprimer en une valeur numérique unique la capacité d’un génome donné à produire un trait complexe. Ces scores deviennent des outils analytiques et prédictifs censés traduire la potentialité génétique d’une personne par rapport à ces traits psychosociaux et conduisent ainsi à une biologisation statistique de « l’exception humaine ».< Leer menos
Orígen
Importado de HalCentros de investigación