Par-delà le bien et le mal, la morale sexuelle en question chez les femmes catholiques
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Nouvelles questions féministes. 2016, vol. 35, n° 1, p. 82-101
Antipodes
Resumen
1968, pour les catholiques, est l’année de la publication de l’encyclique Humanae Vitae. Peu après le concile Vatican II, qui avait déçu des féministes catholiques comme Cécile de Corlieu, le texte du magistère rappelait ...Leer más >
1968, pour les catholiques, est l’année de la publication de l’encyclique Humanae Vitae. Peu après le concile Vatican II, qui avait déçu des féministes catholiques comme Cécile de Corlieu, le texte du magistère rappelait avec vigueur l’interdit pesant sur la maîtrise par les femmes de leur fécondité et de leur sexualité. Les réactions furent nombreuses et révélatrices de la mise en crise de la morale sexuelle catholique. Cet article revient sur un moment particulier pour l’Église et pour le féminisme : celui du décrochage d’une partie des fidèles de la parole du magistère sur les questions sexuelles, et celui de l’entrée difficile de certaines catholiques dans l’espace de la cause des femmes, à une époque où l’autonomie des femmes et leur droit à la contraception et à l’interruption volontaire de grossesse étaient l’objet principal du féminisme.< Leer menos
Palabras clave
femmes
féminisme
morale sexuelle
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religion catholique
études sur le genre
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