Contre le « paradigmatisme » : le pragmatisme problem-driven et la théorie des relations internationales
Langue
fr
Article de revue
Ce document a été publié dans
Dynamiques Internationales. 2010-06 n° 3, p. 1-14
Résumé
Un « dialogue de sourds » semble opposer les différentes théories des relations internationales. Réalistes, libéraux, marxistes, constructivistes, féministes, postmodernistes etc. s’opposent et se perçoivent comme mutuellement ...Lire la suite >
Un « dialogue de sourds » semble opposer les différentes théories des relations internationales. Réalistes, libéraux, marxistes, constructivistes, féministes, postmodernistes etc. s’opposent et se perçoivent comme mutuellement exclusifs. Au contraire, le pragmatisme considère que ce qui compte est la compréhension/explication du phénomène étudié : si différentes théories permettent une meilleure étude de ce phénomène situé dans un contexte unique, ces approches doivent être combinées. C’est ce que qu’il est possible d’appeler « éclectisme analytique » (Sil et Katzenstein), par opposition au « paradigmatisme » (Hellmann). Cet article se propose de présenter cette version du pragmatisme, décrit comme problem-driven, dans la théorie des relations internationales. Après avoir montré certaines limites du paradigmatisme pour la compréhension des phénomènes internationaux, les récents débats sur la possibilité et la nécessité d’une combinaison des différentes théories des relations internationales seront présentés. La conclusion reviendra sur la place de ce pragmatisme problem-driven dans la discipline.< Réduire
Mots clés
pragmatisme
théorie
relations internationales
Origine
Importé de hal