L'École de Copenhague en relations internationales et la notion de “sécurité sociétale”. Une théorie à la manière d'Huntington
Langue
fr
Article de revue
Ce document a été publié dans
Asylon(s). 2008-06 n° 4
réseau scientifique TERRA (Travaux, Études, Recherches sur les Réfugiés et l’Asile)
Résumé
Le renouvellement des études de sécurité qu’a initié Barry Buzan prend pour point de départ les insatisfactions et les besoins d’adaptations des théories à la réalité mondiale contemporaine. Il deviendra très vite un travail ...Lire la suite >
Le renouvellement des études de sécurité qu’a initié Barry Buzan prend pour point de départ les insatisfactions et les besoins d’adaptations des théories à la réalité mondiale contemporaine. Il deviendra très vite un travail pionnier et ouvrira la voie aux études critiques de sécurité à partir des années 1980. L’ontologie élargie de la sécurité qu’il a conceptualisée est aujourd’hui incontournable. Elle repose sur l’idée que la survie des Etats n’est plus seulement menacée par des facteurs militaires mais qu’il faut désormais intégrer des considérations politiques, économiques, environnementales et sociétales. C’est ce dernier versant de la théorie de la sécurité de l’Ecole de Copenhague qui nous intéresse. Il lie sécurité nationale et identité nationale, faisant de la dernière une composante à part entière de la première. Traditionnellement confinée au secteur militaire, l’idée de sécurité nationale est aujourd’hui conditionnée en partie par la sécurité de la nation, principale pourvoyeuse de contenu identitaire.< Réduire
Mots clés
École de Copenhague en relations internationales
relations internationales
sécurité sociétale
migration
identité
nationalisme
sécuritaire
xénophobie
France
politique
Project ANR
Transformations des guerres. Dispositifs privés et publics de mobilisation et de gestion de la violence - ANR-06-CONF-0022
Origine
Importé de halUnités de recherche