Jacques Esprit, Sénèque et la clémence
Langue
fr
Article de revue
Ce document a été publié dans
Anabases - Traditions et réceptions de l’Antiquité. 2006, vol. 4, p. 111-123
E.R.A.S.M.E.
Résumé
À partir de l’étude détaillée d’un chapitre de La Fausseté des vertus humaines, nous avons voulu montrer comment Esprit, tout en attaquant ouvertement la conception sénéquienne de la clémence, lui en reprend sans le dire ...Lire la suite >
À partir de l’étude détaillée d’un chapitre de La Fausseté des vertus humaines, nous avons voulu montrer comment Esprit, tout en attaquant ouvertement la conception sénéquienne de la clémence, lui en reprend sans le dire bien des aspects. Cela marque moins la fatuité du Janséniste que l’irréductible écart entre sa doctrine et celle du Stoïcien : ce dernier, conformément à une habitude rhétorique éprouvée, présente la clémence successivement du point de vue de l’honestum, puis de l’utile, en faisant du gouvernement clément une nécessité imposée par la raison ; or, ériger la clementia en composante de l’honestum, ce n’est, pour Esprit, que flatter la vanité impériale, alors que l’utile dénonce l’insincérité d’une vertu reposant uniquement sur l’intérêt, la raison n’étant enfin que la marque de l’orgueil et de l’impuissance de l’homme.< Réduire
Mots clés
Sénèque
De clementia
Jansénisme
Stoïcisme
Vertus
Philosophie morale romaine
Origine
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