L’ambivalence de Deneuve au service du « Dernier métro » (Truffaut, 1980) : perception, recomposition et utilisation de sa « persona »
hal.structure.identifier | Cultures, Littératures, Arts, Représentations, Esthétiques [CLARE] | |
hal.structure.identifier | Université Bordeaux Montaigne [UBM] | |
hal.structure.identifier | ARTES [ARTES] | |
dc.contributor.author | LE GRAS, Gwénaëlle | |
dc.date.accessioned | 2024-02-25T03:01:16Z | |
dc.date.available | 2024-02-25T03:01:16Z | |
dc.date.issued | 2007 | |
dc.identifier.uri | https://oskar-bordeaux.fr/handle/20.500.12278/188389 | |
dc.description.abstractEn | Charnière de l’évolution de la persona Deneuve, Le Dernier Métro (Truffaut, 1980) lui permet, par son succès critique et public, d’accéder à une légitimité d’actrice tout en renforçant son statut de star ébranlé par l’agitation idéologique des années soixante-dix. Grâce à ce rôle d’actrice de théâtre mature, reconfigurant son image d’icône embourgeoisée des années soixante, Deneuve est perçue comme une héroïne puissante et romanesque. Pourtant, ce rôle écrit pour elle la place-t-il vraiment comme le sujet qui contrôle l’histoire et le récit ? En effet, si elle apparaît active, distante, autonome et détentrice du savoir et du pouvoir face à la quasi totalité des autres protagonistes, elle n’en reste pas moins un objet de contemplation, une femme dépendante et manipulée par son mari le metteur en scène, l’alter ego du cinéaste dans la fiction. Le Dernier Métro, comme Les Parapluies de Cherbourg, (Demy 1964), Belle de jour (Buñuel, 1967) ou Le Sauvage (Rappeneau, 1975), renvoie à la fois aux fantasmes masculins et aux contradictions d’une féminité moderne. Véritable mise en abîme de la dialectique de l’être et du paraître amplifiée par le milieu théâtral et l’époque trouble de l’Occupation, le film trouve en Deneuve une figure de proue emblématique de cette ambivalence. En retour, le film étoffe la persona Deneuve d’une maturité nouvelle, qui suscitera le désir de la filmer de cinéastes aussi nombreux que variés. | |
dc.language.iso | fr | |
dc.source.title | L’Acteur de cinéma : approches plurielles, Vincent Amiel, Jacqueline Nacache, Geneviève Sellier et Christian Viviani (dir.) | |
dc.title.en | L’ambivalence de Deneuve au service du « Dernier métro » (Truffaut, 1980) : perception, recomposition et utilisation de sa « persona » | |
dc.type | Chapitre d'ouvrage | |
dc.identifier.doi | 10.4000/books.pur.622 | |
dc.subject.hal | Sciences de l'Homme et Société | |
bordeaux.page | 205-216 | |
bordeaux.hal.laboratories | ARTES - UR 24141 | * |
bordeaux.institution | Université Bordeaux Montaigne | |
bordeaux.title.proceeding | L’Acteur de cinéma : approches plurielles, Vincent Amiel, Jacqueline Nacache, Geneviève Sellier et Christian Viviani (dir.) | |
hal.identifier | hal-01808720 | |
hal.version | 1 | |
hal.popular | non | |
hal.audience | Nationale | |
hal.origin.link | https://hal.archives-ouvertes.fr//hal-01808720v1 | |
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