De l’idée de Nature(s) à l'idée d'humanités environnementales
CORMIER, Stéphane
Sciences, Philosophie, Humanités [SPH]
Education, Formation, Travail, Savoirs [EFTS]
Université de Bordeaux [UB]
Université Toulouse - Jean Jaurès [UT2J]
Université Bordeaux Montaigne [UBM]
Sciences, Philosophie, Humanités [SPH]
Education, Formation, Travail, Savoirs [EFTS]
Université de Bordeaux [UB]
Université Toulouse - Jean Jaurès [UT2J]
Université Bordeaux Montaigne [UBM]
CORMIER, Stéphane
Sciences, Philosophie, Humanités [SPH]
Education, Formation, Travail, Savoirs [EFTS]
Université de Bordeaux [UB]
Université Toulouse - Jean Jaurès [UT2J]
Université Bordeaux Montaigne [UBM]
< Réduire
Sciences, Philosophie, Humanités [SPH]
Education, Formation, Travail, Savoirs [EFTS]
Université de Bordeaux [UB]
Université Toulouse - Jean Jaurès [UT2J]
Université Bordeaux Montaigne [UBM]
Langue
fr
N°spécial de revue/special issue
Ce document a été publié dans
Mosaïque. 2025-06-30, vol. 24
Université de Lille
Résumé
La notion ou le concept de « Nature » et son histoire critique, nous semble référer préalablement à la sphère des représentations cognitives et sociales, certes singulières, avant de constituer, tout ou partie, une réalité ...Lire la suite >
La notion ou le concept de « Nature » et son histoire critique, nous semble référer préalablement à la sphère des représentations cognitives et sociales, certes singulières, avant de constituer, tout ou partie, une réalité dont les contours seraient circonscrits précisément. Plus encore, nous pourrions établir, après d’autres, qu’il n’existe finalement que des accès épistémiques culturels à la nature lesquels modifient nécessairement cette idée, comme le souligne à sa manière, le concept « d’humanités environnementales ».Le concept de « Nature » est extraordinairement retors, à la fois labile et insaisissable dans la mesure où il nous apparaît à la fois comme un spectre, i.e. comme une ombre évanescente, d’un point de vue ontologique, et dans un spectre interprétatif possible du terme, une sémantique complexe et saturée, comme un « opérateur conceptuel » foncièrement problématique. Nonobstant, le concept de « nature » et ses multiples usages en viennent à désigner ce qui est notre immédiat irrécusable tel qu’il n’y aurait pas lieu de remonter au-delà. Afin de clarifier le sens qu’endossent certaines notions qui peuvent s’y rattacher, comme celles apparemment de « biosphère », d’ « environnement », d’ « écologie », etc., notre propos vise à rendre compte des présupposés et des enjeux de la topographie du terme de « Nature », de la galaxie catégoriale et lexicale de possibles synonymes, lesquels ne renvoient pas donc directement à un objet réel, mais nous apparaissent dans l’hétérogénéité de ses conceptions, de ses usages, de ses références, ontologiques et sémantiques, comme ce qui peut désigner une idée, voire plus précisément, une sorte de métaconcept. Mais lequel ? Et de quel ordre ? Que révèlent donc sa mise en demeure contemporaine, sa possible problématique « obsolescence programmée », selon Philippe Descola? En effet, l’absence de la notion ou du concept ne signifie, ni la prétendue absence d’une représentation peu ou prou équivalente dans d’autres cultures que la nôtre, ni n'invalide le caractère d'efficience des investigations conceptuelles et expérimentales des "champs de réalités" du réalisme et du rationalisme scientifique, à propos de l'idée de Nature(s), comme le souligne Patrick Dupouey dans son examen critique et philosophique des apories et des paradoxes de l'anthropologie descolienne de la nature.< Réduire
Mots clés
Anthropologie
Epistémologie
Histoire des sciences
Humanités environnementales
Philosophie
Catégories/ Concepts
Nature /Culture
Réalisme /Antiréalisme
Ontologie
Origine
Importé de halUnités de recherche