De la croyance en anthropologie : anthropologie des croyances et rites de passages épistémologiques des anthropologues
CORMIER, Stéphane
Sciences, Philosophie, Humanités [SPH]
Education, Formation, Travail, Savoirs [EFTS]
Université de Bordeaux [UB]
Université Toulouse - Jean Jaurès [UT2J]
Université Bordeaux Montaigne [UBM]
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Langue
fr
Autre communication scientifique (congrès sans actes - poster - séminaire...)
Ce document a été publié dans
2017-10-25, Bordeaux.
Résumé
Notre propos puise ses sources dans la lecture de la thèse de de l’anthropologue Bernard Sanchez « La rationalité des croyances magiques » qui examine la manière dont en sciences humaines, on peut prétendre expliquer le ...Lire la suite >
Notre propos puise ses sources dans la lecture de la thèse de de l’anthropologue Bernard Sanchez « La rationalité des croyances magiques » qui examine la manière dont en sciences humaines, on peut prétendre expliquer le problème épineux de la nature, de la fonction et de la valeur des croyances non fondées objectivement, telle que la magie, entre autres. Pour ce faire, Sanchez tente d’analyser les multiples réponses à l’explication des croyances non fondées, de manière a posteriori en examinant au plus près ce que nous pourrions appeler les « rites de passages épistémologiques » des anthropologues et des sociologues afin d’expliquer les croyances magiques et leurs rituels, etc. Pour ces raisons, son travail constitue un examen et une évaluation critique et détaillé sur les pouvoir explicatifs des théories anthropologico sociologique en rendant compte minutieusement des processus riches et complexes d’élaborations des théories à propos de la magie, notion qui, par ailleurs, est loin d’avoir reçu une définition consensuelle par les anthropologues et qui fut le plus souvent opposé en tant que croyance et pratiques à nos conceptions ethnocentrées de ce que devrait la religion ou le religieux. Non seulement par ce que nous sommes généralement conduit à traduire, interpréter, expliquer avec nos catégories et nos concepts des notions issues d’autre langues qui ne sont pas si équivalente ou transposables que nous le pensions et à l’inverse, les catégories ou concepts de telle ou telle langue n’ont pas d’équivalent pour rendre compte de telle ou telle de nos notions cardinales comme celles de religion, de foi ou celle de la question de l’intériorité des croyances. Ceci constitue donc le prétexte de notre bref propos au-delà de l’éventuel et supposé problème d’une incommensurabilité sémantique entre les langues ! Car la question de la nature, de la fonction et de la valeur de ce que nous désignons par la notion de croyance est constitué également par le problème des manières par lesquelles nous prétendons rendre compte des croyances d’autrui au moyen de nos propres cadres référentiels qui sont ceux établis depuis nos propres croyances. Il y a donc véritablement un impératif épistémologique, d’ordre réflexif, à nous interroger en premier sur ce que nous prétendons que sont nos propres croyances avant de prétendre établir telle ou telles présuppositions d’ordre analytique à propos de celles d’autrui. Plus encore, en quel sens avons-nous des possibilités réelles d’accéder aux croyances d’autrui, alors même que l’accès à l’ensemble de nos propres croyances est fort loin d’être manifeste ! Et ceci est également un problème majeur posé pour une anthropologie de l’ordinaire ou une ethnopragmatique à propos de nos possibilité réelles de rendre compte des croyances à, croyances en, ou croyances que ! Car, malgré les apparences, le fait d’avoir une langue indigène commune en deux êtres humains ne résout aucunement le problème d’une part, d’un accès obvie à ses propres croyances et à leurs possibles significations ; d’autre part, à l’inverse d’être en mesure de prétendre accéder à celles d’autrui et qu’en retour, ce dernier puisse également accéder aux significations des vôtres. Le caractère public de notre adhésion à telle ou telle croyance et le prétendu fait que nous puissions accéder à une intelligibilité complète (quantitativement/qualitativement) de nos propres croyances nous paraît loin d’aller de soi. L’examen de nos propres pensées et plus encore, l’examen de la pensée ou des pensées d’autrui nous semble ô combien plus complexe à rendre compte que d’aucuns le prétendent !< Réduire
Mots clés
Rationalité axiologique
Rationalité cognitive
Anthroplogie des croyances
Sociologie des croyances
Anthropologie du langage
Anthropologie & epistémologie
Croyances
Représentations cognitives et sociales
Rites
Magie
Intériorité
Autrui
Catégories
Concepts
Rationalité axiologique
Croire
Savoir
Origine
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