Les pratiques « antiparlementaires » électorales en Afrique à l’origine des mobilisations contestataires : cas des élections de 2021 à 2022 au Sénégal
Langue
fr
Article de revue
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Polis (revue camerounaise de science politique). 2023-01-01 n° 24, p. 127-159
Polis
Résumé
Dans la présente étude, on cherche à cerner certains enjeux et conséquences des pratiques « antiparlementaires » électorales (tentative de changement de Constitution ou glissement) en vue de l’obtention d’un troisième ...Lire la suite >
Dans la présente étude, on cherche à cerner certains enjeux et conséquences des pratiques « antiparlementaires » électorales (tentative de changement de Constitution ou glissement) en vue de l’obtention d’un troisième mandat. Plus précisément, à travers nos lectures et en croisant nos perspectives de recherche, car le fait de poser la question de tentative de changement de constitution ou l’intention de se présenter à un troisième mandat alors qu’on n’a pas le droit est le signe d’un malaise institutionnel persistant au Sénégal. Cette tentative ouvre la voie aux contestations considérées comme la résultante d’une prise de conscience des droits par les politiques, les électeurs et les acteurs sociaux sénégalais qui se mobilisent pour éviter que leur vote leur soit volé.Cet article est subdivisé en deux parties. Dans un premier temps, nous insistons à présenter les mobilisations contestataires au Sénégal. Dans undeuxième temps, nous tenterons de montrer comment les mobilisations sont directement liées à la politique du président et au doute entretenu quant à sa volonté de briguer un troisième mandat. Dans un troisième temps, face aux protestations de l’opposition, nous soulignerons qu’il y a des institutions qui régulent des rapports de force dans la vie politique.< Réduire
Origine
Importé de halUnités de recherche