Jalons pour une géographie de la danse
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Article de revue
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Géographie et cultures. 2016-03-07, vol. Géographie de la danse, n° n°96, p. 5-24
L'Harmattan
Résumé
The dancing body informs us of space, in its interactions with other dancing bodies, music, or a changing physicalenvironment, costumes, sets, an audience. Dance is a “géoindicateur”, it reflects onthe forms of social ...Lire la suite >
The dancing body informs us of space, in its interactions with other dancing bodies, music, or a changing physicalenvironment, costumes, sets, an audience. Dance is a “géoindicateur”, it reflects onthe forms of social organization. It produces images that act uponwhere it takes place, it becomes cultural, religious or national, even an instrument of territorial governance. Dance flows, migrates to hybrid or otherwise takes roots, freezes, purifies. It is self-created, regenerates, invent new stories. It incorporates dry coats or silhouettes, speeds up or slows tempos, eroticizes or neutralizes body to suit local cultures and vital rhythms that inhabit them. The geography of dance has a close relationship with the geography of the body that deconstructs the frames of knowledge, particularly with reference to feminist epistemology. It makes references to historical and anthropological approaches, as well as to postcolonial studies, before considering the spaces of practices and territoriality, the links between dance and politics, traffic dances between anchor and mobility. In this issue, the first text aims at setting a milestone for the geography of dance, and presents the six texts that follow, chosen for their complementarity.< Réduire
Résumé en anglais
Le corps dansant nous informe sur l’espace, en interaction avec d’autres corps dansants, des musiques, un environnement changeant ou construit, des costumes, des décors, un public. La danse est un géoindicateur, elle traduit ...Lire la suite >
Le corps dansant nous informe sur l’espace, en interaction avec d’autres corps dansants, des musiques, un environnement changeant ou construit, des costumes, des décors, un public. La danse est un géoindicateur, elle traduit des formes d’organisation sociale. Elle produit des images qui performent à leur tour sur les lieux où elle s’accomplit, elle devient culture, religieuse ou nationale, parfois même un instrument de gouvernance territoriale. La danse circule, migre, s’hybride ou au contraire s’enracine, se fige, s’épure. Elle s’autocrée, se régénère, invente de nouveaux récits. Elle s’incorpore, enrobe ou dessèche les silhouettes, accélère ou ralentit les tempos, érotise ou neutralise les corps au gré des cultures locales et des rythmes vitaux qui les habitent. La géographie de la danse a un rapport étroit avec une géographie du corps qui déconstruit les cadres de la connaissance, notamment en se référant aux épistémologies féministes. Elle se nourrit des approches historiques, anthropologiques et des études postcoloniales avant d’envisager les espaces de pratiques et leurs territorialités, les liens entre danse et politique, la circulation des danses entre ancrage et mobilité. Le premier texte de ce numéro pose quelques jalons pour une géographie de la danse et présente les six textes qui suivent, choisis pour leur complémentarité.< Réduire
Mots clés en anglais
dance
geography
body practices
cultures
feminism
postcolonial studies
Origine
Importé de halUnités de recherche