Les savoirs écologiques des chasseurs de gibier d'eau girondins : étude de leur validité pour une gestion de l'avifaune des zones humides.
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fr
Thèses de doctorat
École doctorale
481Résumé
The wildlife management outside the protected natural area asks the question of knowledge of the environments it attends and the evolution of their capacity. Achieve to a detailed description of the qualitative and ...Lire la suite >
The wildlife management outside the protected natural area asks the question of knowledge of the environments it attends and the evolution of their capacity. Achieve to a detailed description of the qualitative and quantitative distribution of species, with the only professionals as data collectors trained for these purposes, seems Utopian. The immensity of spaces of trivial campaign combined with the mobility of species, which don’t hesitate to use these environments day and night while making long trips, involved a regular presence and a fairly common statement for presence indices when monitoring is necessary. While some researchers and managers are now more reluctant to use the participatory ecology as a way of collecting these data, this method can sometimes suffer from a lack of volunteers. A lack of information can exist on some parts that it would inquire. In this context, consider seeking those who shape these natural environments, staying long and using this nature seems a plausible alternative to acquire information and knowledge necessary to wildlife management. But the quality of these collectors is to ask to measure wealth and reliability, and thus the opportunities or not to engage in monitoring or management process.The wildlife management outside the protected natural area asks the question of knowledge of the environments it attends and the evolution of their capacity. Achieve to a detailed description of the qualitative and quantitative distribution of species, with the only professionals as data collectors trained for these purposes, seems Utopian. The immensity of spaces of trivial campaign combined with the mobility of species, which don’t hesitate to use these environments day and night while making long trips, involved a regular presence and a fairly common statement for presence indices when monitoring is necessary. While some researchers and managers are now more reluctant to use the participatory ecology as a way of collecting these data, this method can sometimes suffer from a lack of volunteers. A lack of information can exist on some parts that it would inquire. In this context, consider seeking those who shape these natural environments, staying long and using this nature seems a plausible alternative to acquire information and knowledge necessary to wildlife management. But the quality of these collectors is to ask to measure wealth and reliability, and thus the opportunities or not to engage in follow-ups or management process.The first part of our work first examines the nature of the information necessary for the management of different species of wildlife and variability wherewithal that are used to collect (Chapter 1). The mobilization of knowledge sometimes belonging to rural then raises questions about their scientific relevance (Chapter 2). It appears that these may contribute to better management of wildlife. Thus, in a second part, we show how various hunting practices mobilize knowledge that appear to contribute to the management of wildlife. The characteristics of the night hunting waterfowl make it more conducive to the collection of observations and original knowledge, some of which could contribute to the management of migratory birds. Wetlands Gironde appear as an appropriate field study (Chapter 3). Then, we look in details what constitutes the practice of hunting game, and show that these practitioners are likely to collect original information on birds and wetlands (Chapter 4). The reliability of information collected and therefore the quality of the observers may be heterogeneous according to the affinities of these practitioners, the best of them should be identified. The third part then attaches to detect, using their notebooks, hunters who among the mass of these individuals turn out to be reliable observers (Chapter 5). In addition, the information they are likely to have accumulated combined knowledge. Through a series of interviews and evaluations, it is the nature and the richness of their knowledge that asks to identify the most expert and competent of them (Chapter 6).< Réduire
Résumé en anglais
La gestion de la faune sauvage hors des ENP pose en premier lieu la question de la connaissance des milieux qu'elle fréquente et de l'évolution de leur capacité d’accueil. Aboutir à une description détaillée de la répartition ...Lire la suite >
La gestion de la faune sauvage hors des ENP pose en premier lieu la question de la connaissance des milieux qu'elle fréquente et de l'évolution de leur capacité d’accueil. Aboutir à une description détaillée de la répartition qualitative et quantitative des espèces, avec comme seuls collecteurs de données des professionnels formés à ces fins, semble alors utopique. L’immensité des espaces de la campagne banale combinée à la mobilité des espèces, dont certaines n’hésitent pas à utiliser ces milieux de jour comme de nuit tout en effectuant de longs déplacements, supposent une présence régulière et un relevé assez fréquent d'indices de présence lorsque des suivis sont nécessaires. Si certains chercheurs et gestionnaires n’hésitent désormais plus à utiliser l’écologie participative comme un moyen de collecte de ces données, cette méthode souffre parfois d’un manque de bénévoles, donc d'un défaut d’informations sur certaines parties des maillages qu'il faudrait renseigner. Dans ce contexte, envisager de solliciter ceux qui façonnent ces milieux naturels, donc qui séjournent longuement et utilisent cette nature, semble une alternative plausible pour acquérir des informations et des savoirs nécessaires à la gestion de la faune sauvage. Or, la qualité de ceux-ci est à interroger pour en mesurer la richesse et la fiabilité, et donc les possibilités ou non de les mobiliser dans des processus de suivis ou de gestion.Afin de conduire cette recherche, un objet et un terrain d’étude appropriés étaient nécessaires. Le choix s’est porté sur les savoirs locaux des chasseurs de gibier d’eau des zones humides girondines. La pratique de la chasse de la nuit a été plus particulièrement ciblée, ces adeptes disposant de carnets sur lesquels ils enregistrent parfois depuis longtemps des observations de l’avifaune, et l’activité en elle-même imposant de se tenir dans un poste fixe. Au-delà de leurs observations, des savoirs locaux potentiellement importants ont donc pu être accumulées. Dans les deux cas, l’accès à ces items est complexe et impose de créer une relation de confiance, que nous avons acquise grâce à l’échange d’informations. Il a ainsi été possible de poursuivre notre recherche en nous intéressant à l’aspect « observations » grâce aux carnets, puis à l’aspect « savoirs » en menant des entretiens en situation avec ces locaux.La première partie de notre travail interroge d’abord à la nature des informations nécessaires à la gestion de différentes espèces de la faune sauvage, et à la variabilité des moyens qui sont utilisés pour les collecter (chapitre 1). La mobilisation de savoirs appartenant parfois à des ruraux amène ensuite à s’interroger sur leur pertinence scientifique (chapitre 2). Il apparaît que ces derniers peuvent s’avérer être des contributions probantes qui concourent à une meilleure gestion de la faune sauvage. Ainsi, dans une seconde partie, on montre en quoi différentes pratiques cynégétiques mobilisent des savoirs qui semblent pouvoir contribuer à la gestion de la faune sauvage. Les caractéristiques de la chasse de nuit au gibier d’eau la rendent plus propice à la collecte d’observations et de savoirs originaux, dont certains pourraient contribuer à la gestion de l’avifaune migratrice. Les zones humides girondines apparaissent alors comme un terrain d’étude approprié (chapitre 3). Puis, on regarde de manière détaillée en quoi consiste la pratique de la chasse au gibier, et on montre que ces pratiquants sont susceptibles de collecter des informations originales sur l’avifaune et les milieux humides (chapitre 4). La fiabilité des informations collectées et donc la qualité des observateurs pouvant être hétérogènes suivant les affinités de ces pratiquants, les meilleurs d’entre eux doivent être identifiés. La troisième partie s’attache alors à déceler, en utilisant leurs carnets, les chasseurs qui, parmi la masse de ces individus, s’avèrent être des observateurs fiables (chapitre 5). Au-delà, les informations qu’ils ont accumulées sont susceptibles de s’être combinées en savoirs. A travers une série d’entretiens puis d’évaluations, c’est la nature et la richesse de leurs savoirs qu’on interroge, pour identifier les plus experts et compétents d’entre eux (chapitre 6).< Réduire
Mots clés
Savoirs locaux
Savoir écologiques
Avifaune migratrice
gestion environnementale
gestion de la faune sauvage
chasse au gibier d’eau.
Mots clés en anglais
ecological knowledge
local knowledge
migratory birds
Environmental management
wildlife management
hunting waterfowl
Origine
Importé de halUnités de recherche