La notion de « trésor ». Approche anthropologique
Langue
fr
Communication dans un congrès
Ce document a été publié dans
séminaire Monnaies et identités, Université d'Orléans, 2010-04-02, Orléans. 2010-04-02
Résumé
Cette communication, qui s’inscrit dans le projet comparatif de l’anthropologie, pose la question suivante : au-delà même du trésor tel que nous l’entendons en Occident (et tel que Le Rider en donne une définition), la ...Lire la suite >
Cette communication, qui s’inscrit dans le projet comparatif de l’anthropologie, pose la question suivante : au-delà même du trésor tel que nous l’entendons en Occident (et tel que Le Rider en donne une définition), la thésaurisation existe-t-elle de façon universelle ? Car si le trésor monétaire est un phénomène culturellement défini et circonscrit, le fait d’amasser des richesses (bijoux, lames de haches, grains, étoffes, bétail – d’où vient la pécune – et valeurs diverses) peut paraître universel. Peut-on cependant supposer que des formes comparables ont des significations identiques ? Cette contribution se compose d’un aller-retour rapide entre deux conceptions de la valeur -du trésor par extension : celle familière, occidentale (brossée à grands traits) et celle, qui nous semble particulière, documentée à Wallis, dans le Pacifique Central. L’idée est d’ouvrir une réflexion sur la valeur, la monnaie et la propriété, mais aussi et surtout sur les particularités de notre façon de penser les relations sociales car, dans le cadre d’une comparaison générale, c’est bien la modernité occidentale et ses prémisses antiques qui forment une singularité (Dumont Homo aequalis, Aglietta et Orléan 1998), et non la société wallisienne, prise ici en exemple.< Réduire
Mots clés
Monnaie
thésorisation
circulations cérémonielles
autorité
organisation sociale
Wallis
Polynésie
Origine
Importé de halUnités de recherche