À qui profite le capital environnemental ? L’environnement au service de la sélectivité territoriale
Langue
fr
Article de revue
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VertigO : La revue électronique en sciences de l'environnement. 2018, vol. Hors-série, n° 29
VertigO
Résumé
Le « capital environnemental » est un concept à forte valeur heuristique, mais aussi grandement chargé de présupposés épistémologiques, tant les deux termes qui le constituent – le capital et l’environnement – sont eux-mêmes ...Lire la suite >
Le « capital environnemental » est un concept à forte valeur heuristique, mais aussi grandement chargé de présupposés épistémologiques, tant les deux termes qui le constituent – le capital et l’environnement – sont eux-mêmes sujet à débat. Notion sociologique plus qu’économique, le capital environnemental serait ainsi « l’ensemble des investissements (socio-économiques, idéologiques, émotionnels, politiques, artistiques…) dans l’environnement réalisés par des acteurs selon leurs représentations, intérêts et systèmes de valeur spécifiques » (Tommasi et al., 2017). La proposition induit cependant le risque d’une inflation conceptuelle autour de la notion de capital, toujours plus fragmentée et décomposée en de multiples sous-dimensions matérielles et immatérielles. Il s’agit donc de rappeler ici précisément (a) ce que contiennent les deux termes constitutifs du sujet afin de montrer s’ils relèvent véritablement d’une nouvelle forme de capital, ou bien s’il ne s’agit pas plus simplement d’un champ particulier d’actualisation des capitaux sociaux bourdieusiens, avant (b) d'en parcourir plusieurs applications possibles, tout en tentant d'éclairer les écarts et divergences qui animent le débat entre auteurs.< Réduire
Mots clés
Capital
Environnement
Exclusivisme social
Espaces naturels
Origine
Importé de halUnités de recherche