De la Bérézina aux Aldudes : le commandant Gleizes et la question épineuse de la délimitation frontalière des Pyrénées occidentales (1827-1832)
Langue
fr
Article de revue
Ce document a été publié dans
Stratégique. 2018, vol. 2018/2, n° 119, p. 35-62
Fondation pour les études de défense nationale
Résumé
Le traité des Pyrénées de 1659, en fixant définitivement les droits français sur le Roussillon, faisait pour la première fois des Pyrénées la limite de démarcation entre les deux voisins. Si un accord eut bien lieu pour ...Lire la suite >
Le traité des Pyrénées de 1659, en fixant définitivement les droits français sur le Roussillon, faisait pour la première fois des Pyrénées la limite de démarcation entre les deux voisins. Si un accord eut bien lieu pour la partie orientale de la Cha\ⁱne, le restant demeura sans ligne frontalière claire\-ment fixée, ce qui entraina par la suite une multiplication des incidents violents entre les communautés locales frontalières à propos des usages agro-sylvo-pastoraux. Pour les résoudre, les deux États multiplièrent l'envoi sur place de commissions bipartites, en vain. Cette petite recherche a pour objectif de présenter les travaux de la commission Gleizes-Bayona (1827-1832) : les diplomates ayant jusque là échoué, les deux puissances mirent tous leurs espoirs en un arbitrage rendu cette fois-ci par des officiers bons connaisseurs de la zone en discussion et dépourvus d'attaches locales. Et si une nouvelle fois l'échec fut patent, nous défendons l'idée que cet épisode, à ce jour totalement méconnu, prépara le succès à venir des Traités des limites de 1856, 1862 et 1866.< Réduire
Mots clés
Aldudes
Commission Gleizes-Bayona
Frontière
Iraty
Pyrénées
Origine
Importé de halUnités de recherche