Interrogations sur la valorisation touristique des lieux de mémoire effacée : du ghetto de Varsovie aux camps de Chelmno et de Gurs
Langue
fr
Article de revue
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Cahier d'Histoire Immédiate. 2019-12 n° 53, p. 59-72
Groupe de recherche en histoire immédiate
Résumé
Quand on parle de valorisation touristique d’un site, d’un lieu, d’une forêt ou bien encore d’espaces publics, on fait référence aux notions d’attractivité, d’esthétique, de désir et, plus récemment, d’expérience. Mais, ...Lire la suite >
Quand on parle de valorisation touristique d’un site, d’un lieu, d’une forêt ou bien encore d’espaces publics, on fait référence aux notions d’attractivité, d’esthétique, de désir et, plus récemment, d’expérience. Mais, lorsqu’il s’agit de projets de valorisation de lieux de mémoire sombre, on peut se demander si ces termes sont tous adaptés. Quels sont les concepts et notions mobilisés par les experts de cette mémoire que l’on a d’abord voulu effacer ? Comment et pour qui valoriser ces sites et ces espaces publics de la mémoire douloureuse que certains voudraient utiliser au service de la médiation des politiques culturelles (en référence aux écrits de Sarah Gensburger et Sandrine Lefranc) et du développement touristique de territoires dits en difficulté.< Réduire
Mots clés
mémoire
espaces publics
camps
tourisme
patrimoine
Origine
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