Toward a better appraisal of urbanization in India: A fresh look at the landscape of morphological agglomerates
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Document de travail - Pré-publication
Résumé
Jusqu'à présent, les analyses de l'urbanisation en Inde se sont basées uniquement sur les données officielles issues des recensements de la population - une approche qui biaise considérablement les résultats. La catégorisation ...Lire la suite >
Jusqu'à présent, les analyses de l'urbanisation en Inde se sont basées uniquement sur les données officielles issues des recensements de la population - une approche qui biaise considérablement les résultats. La catégorisation urbaine statistique et administrative est, en fait, affectée par de nombreux arrangements régionaux et entre les recensements. En s'appuyant sur l'approche Geopolis, une vision alternative de la distribution actuelle du peuplement urbain est proposée. Elle suit les recommandations des Nations Unies pour assurer la comparaison de l'urbanisation dans le monde : toutes les agglomérations morphologiques comptant au moins 10,000 habitants sont considérées comme urbaines quelque que soit leur statut officiel. Après la géo-localisation de la totalité des unités censitaires locales, puis la vérification des localisations et l'acquisition des contours morphologiques des agglomérations, il apparaît clairement que loin d'une remarquable polarisation par les plus grandes villes, l'Inde est engagée dans une dynamique d'urbanisation beaucoup plus diffuse. 6 467 unités avec un minimum de 10 000 habitants sont identifiées contre 3 279 ayant un statut urbain. Le taux d'urbanisation avec Indiapolis s'élève à 37% en 2001, soit 10 points de pourcentage en plus ou 100 millions d'habitants qu'avec la définition officielle. A côté de cette émergence de l'échelon des petites villes, l'un des apports majeurs est la mise en évidence d'une étendue très nettement supérieure des périphéries des métropoles et des villes secondaires par rapport aux données officielles. Pour des raisons statistiques mais aussi politiques, la remarquable prolifération des petites agglomérations comptant entre 10,000 et 20,000 habitants reste cachée : c'est un maillon absent dans les politiques urbaines. L'Union indienne semble s'orienter vers une métropolisation étendue associée à des combinaisons plus diffuses liées à des opportunités socio- économiques localisées des clusters, la présence de proto/micro industries, de villes de marchés le tout étant en partie relié par des corridors de développement.< Réduire
Résumé en anglais
Up to now, studies of urbanization in India have been based only on official urban figures as provided by the Census Surveys. This approach has inevitably introduced several avoidable biases into the picture, distortions ...Lire la suite >
Up to now, studies of urbanization in India have been based only on official urban figures as provided by the Census Surveys. This approach has inevitably introduced several avoidable biases into the picture, distortions further compounded by numerous regional inter-Census adjustments. A much sounder option is now available in the Geopolis approach [www.e-geopolis.eu], which follows the United Nations system of classifying as urban all physical agglomerates, no matter where, with at least 10,000 inhabitants. Looked at from this standpoint, the Indian scenario exhibits all signs that, far from a major demographic polarization led by mega-cities (as is commonly believed), what the country has been experiencing is a much-diffused process of urbanization. While 3,279 units were officially categorized as urban, the Geopolis criterion has identified 6,467 units--about twice as many--with at least 10,000 inhabitants. Again, in the matter of the rate of urbanization, the Geopolis yardstick places the figure at 37% for 2001, 10 points of percentage above the official estimate. In absolute terms, that difference accounts for 100 million inhabitants. Apart from this fact, brought to light by both physical identification and gradation of the census units of all localities, and a study of the morphological profiles of individual agglomerates, a major finding relates to the greater spread of the country's metro and secondary cities than had been believed up to now. Yet another revelation thrown up by this study is that statistical and political considerations have obscured the emergence of small agglomerations of between 10,000 and 20,000 inhabitants. This omission can only be seen as a gap in the national policy on planning and urban development. In other words, the country seems to be firmly headed toward an extended process of metropolitanization alongside diffused combinations of localized socio-economic opportunities, clusters, cottage industries, and market towns partially interlinked by developmental corridors.< Réduire
Mots clés en italien
urbanization
metropolitanization
India
urban-rural divide
settlement
Origine
Importé de halUnités de recherche