Zoom : un empire invisible
Langue
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Article de revue
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Les Possibles. 2021-03-11 n° 27
ATTAC
Résumé
Covid-19, meurtre de Samuel Paty, campagnes électorales, complot... les exemples ne manquent pas où les usages internet font recette. Les échanges, les dénonciations, les calomnies, les appels au meurtre, les droits de ...Lire la suite >
Covid-19, meurtre de Samuel Paty, campagnes électorales, complot... les exemples ne manquent pas où les usages internet font recette. Les échanges, les dénonciations, les calomnies, les appels au meurtre, les droits de circulation, les achats, le travail, se passent désormais « en ligne ». Les cours de l’Éducation nationale ou de l’enseignement supérieur, mais aussi les cours de yoga ou de danse, la diffusion d’un rapport ou la prise de contacts, les réunions professionnelles et militantes, les messes, les consultations médicales, les ventes, le visionnage de films, se font prioritairement « en ligne ». Cet engouement par défaut (tout n’est pas choisi – on préférerait « se voir » – d’autres intervenants optent pour l’anonymat) pose la question des paradoxes des réseaux sociaux numériques [1] et du P2P (peer-to-peer : salles virtuelles). D’un côté, ces systèmes permettent de « rester en contact », de poursuivre ses activités sociales ou politiques, et de l’autre ils accélèrent et remplacent progressivement le politique (gestion de la cité) par la propriété privée et ses épistémès (sciences des connaissances).< Réduire
Mots clés
Réseaux sociaux numériques
violence épidémique
colonialité
Origine
Importé de halUnités de recherche