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dc.contributor.advisorMichel, Gregory
dc.contributor.authorCUADRADO, Jérôme
dc.contributor.otherRomo, Lucia
dc.contributor.otherBégin, Catherine
dc.date2022-10-25
dc.date.accessioned2023-03-27T08:20:18Z
dc.date.available2023-03-27T08:20:18Z
dc.identifier.uri
dc.identifier.urihttps://oskar-bordeaux.fr/handle/20.500.12278/172579
dc.identifier.nnt2022BORD0284
dc.description.abstractCes trente dernières années, la recherche sur la dysmorphie musculaire s’est montrée extrêmement abondante. Malgré cette opulence de littérature à son sujet, les données prolixes accumulées ont pu contribuer à alimenter de nombreuses controverses sur la dysmorphie musculaire et notamment concernant sa classification. Se positionnant comme un pivot nosographique, la dysmorphie musculaire (DM) partage des déterminants communs avec les troubles des conduites alimentaires (TCA) ainsi que les dysmorphophobies corporelles (BDD). Ces affiliations multiples ont pu susciter un débat de fond taxonomique récurrent dans les études traitant de ce sujet. Thématique aussi peu connue du grand public que des professionnels du soin et du domaine du sport, la DM se caractérise par une souffrance clinique significative importante, du fait de ne pas se sentir assez musclé et dessiné. Cette souffrance provoque une altération du fonctionnement quotidien qui impacte la qualité de vie, à travers de nombreux troubles internalisés et externalisés. Ainsi, nos recherches sur la DM constituent un enjeu de santé publique en France pouvant se distinguer en trois revues de la littérature: i) une description sémiologique de la dysmorphie musculaire ; ii) une investigation et une clarification des différents « drive for » associés à la dysmorphie musculaire ; iii) un inventaire des outils utilisés pour évaluer la dysmorphie musculaire et sa symptomatologie. Ainsi que 6 études : iv) la traduction et la validation d’un outil évaluant la dysmorphie musculaire ; v) l’étude des pratiques problématiques de l’activité physique dans la dysmorphie musculaire ; vi) l’étude de nouveaux body-checking « Muscle-pics » associés à la présence de la symptomatologie de la dysmorphie musculaire ; vii) l’étude des pratiques des « Food-pics » et des « Action-Pics » comme comportements de vérifications dans les troubles des conduites alimentaires et de l’image du corps ; viii) la conceptualisation d’un modèle intégratif des déterminants de la dysmorphie musculaire, et enfin ix) le développement d’un protocole de dépistage de la dysmorphie musculaire en clinique du sujet sportif. Nous avons choisi d’étudier la DM dans une première étude régionale avec une population d’étudiants français pratiquant la musculation à l’Université de Bordeaux (n=342) à l’aide d’un questionnaire socio-démographique et d’auto-questionnaires tels que le MDDI, le EDSRQ, le TAS-20, le GHQ-12, le EDS-21. Dans une seconde étude nationale, nous avons choisi d’étudier la dysmorphie musculaire au sein d’une population de sportifs consultant les réseaux sociaux « fitspiration » avec un recrutement en ligne plus conséquent (n=1822) à l’aide d’un questionnaire socio-démographique et d’auto-questionnaires tels que le MDDI, le EAT-26, le EDS-21, le SPAS-12, le TAS-20 ainsi que la HAD-HAS. A travers nos études, il en est ressorti des éléments permettant d’apporter une vision novatrice à certaines problématiques rencontrées dans le champ de recherche de la DM. En effet, nous avons pu mettre en avant des éléments encore non abordés dans la littérature internationale, qui viennent participer aux controverses nosographiques de la DM, telle la pluralité de « drive for » retrouvés, ou encore le manque de consensus concernant les outils développés pour évaluer la symptomatologie de la dysmorphie musculaire. La traduction et la validation d’un outil, le MDDI-FR (Muscle Dysmorphic Disorder Inventory), fut un prérequis nécessaire à nos études, qui permit de montrer l’adéquation de l’outil pour évaluer la symptomatologie de la dysmorphie musculaire ainsi que la solidité psychométrique qui le caractérise pour remplir à bien cette mission d’évaluation en 13 items et 3 dimensions avec une échelle de Likert en 5 points (...).
dc.description.abstractEnOver the past 30 years, research on muscle dysmorphia has multiplied in the last thirty years. Despite this abundance of literature on the subject, the prolix data accumulated may have contributed to fueling numerous controversies on muscle dysmorphia and particularly concerning its classification. Positioning itself as a nosographic pivot, muscle dysmorphia (MD) shares common determinants with eating disorders (ED) and body dysmorphophobia (BDD). This has given rise to a recurrent taxonomic debate in the studies dealing with this subject. DM is not well known by the general public or by health care and sports professionals. It is characterized by significant clinical suffering and an alteration in daily functioning that greatly impacts quality of life. Predisposed in a stronger way to numerous internalized and externalized disorders, individuals suffering from MD constitute a population at risk. Thus, our research on MD is a public health issue in France that can be distinguished into three literature reviews: i) a semiological description of muscle dysmorphia; ii) an investigation and clarification of the different "drive for" associated with muscle dysmorphia; iii) an inventory of tools used to assess muscle dysmorphia and its symptomatology. As well as 6 studies: iv) the translation and validation of a tool assessing muscle dysmorphia; v) the study of problematic physical activity in muscle dysmorphia; vi) the emergence of new body-checking "Muscle-pics" associated with the presence of muscle dysmorphia symptomatology; vii) the practices of "Food-pics" and "Action-Pics" as verification behaviors in eating disorders and body image; viii) the conceptualization of an integrative model of the determinants of muscle dysmorphia, and finally ix) the development of a screening protocol for muscle dysmorphia in the clinic of the sports subject. MD was studied in a first regional study with a population of French students practicing bodybuilding at the University of Bordeaux (n=342) using a socio-demographic questionnaire and self-questionnaires such as the MDDI, the EDSRQ, the TAS-20, the GHQ-12, the EDS-21. In a second national study, we chose to study MD in a population of athletes consulting "fitspiration" social networks with online recruitment (n=1822) using a socio-demographic questionnaire and self-questionnaires such as the MDDI, EAT-26, EDS-21, SPAS-12, TAS-20 as well as the HAD-HAS. v Variables such as ED, BDD and sports addiction are articulated around MD in a complex system where several determinants are shown to be trans-nosographic. The consultation of media focused on diet and body "fitspiration" and "thinspiration" showed a significant influence with MD either by their simple consultation or in the production of digital content derived from the practice of selfies such as "Muscle-Pics", "Food-Pics" and "Action-Pics". In both univariate and multivariate approaches, the psychopathological domain shows complex relationships with the domain of problematic physical activity practices but also with the media domain of new social networks. With this information, together with the translation and validation of the MDDI-Fr, we were able to approach two clinical interviews with the intention of measuring MD in an integrative way and to provide guidelines for both its early identification and treatment. From our work, it emerged the need to transcend the current nosographic controversies on M, oscillating between the vision of a form of ED or a specific form of BDD. Considering MD as a nosographic entity in its own right, expressing itself in pure or mixed forms, would make it possible to reconcile these still rigid categorical visions. In the same way, considering the importance of a temporal evolution factor within which Mcould move by taking a fluctuating expression according to the internal and external constraints encountered, would appear to be a perspective that is as innovative as it is reconciling (...).
dc.language.isofr
dc.subjectPratiques problématiques de l’activité physique
dc.subjectDysmorphie musculaire
dc.subjectPeur d'une dysmorphie corporelle
dc.subjectTrouble des conduites alimentaires
dc.subjectSportifs
dc.subjectMédias centrés sur l’alimentation et le corps
dc.subject.enBody dysmorphic disorder
dc.subject.enProblematic physical activity practices
dc.subject.enEating disorders
dc.subject.enAthletes
dc.subject.enMuscle dysmorphia
dc.subject.enFood and body-centered media
dc.title« Bigger, Stronger, Sicker » approche psychopathologique de la dysmorphie musculaire en recherche et en clinique
dc.title.en“Bigger, Stronger, Sicker", psychopathology of muscle dysmorphia in research and clinic
dc.typeThèses de doctorat
dc.contributor.jurypresidentChabrol, Henri
bordeaux.hal.laboratoriesInstitut de sciences criminelles et de la justice (Bordeaux)
bordeaux.institutionUniversité de Bordeaux
bordeaux.type.institutionBordeaux
bordeaux.thesis.disciplinePsychologie
bordeaux.ecole.doctoraleÉcole doctorale Sociétés, politique, santé publique (Bordeaux)
star.origin.linkhttps://www.theses.fr/2022BORD0284
dc.contributor.rapporteurChabrol, Henri
dc.contributor.rapporteurRomo, Lucia
bordeaux.COinSctx_ver=Z39.88-2004&rft_val_fmt=info:ofi/fmt:kev:mtx:journal&rft.title=%C2%AB%20Bigger,%20Stronger,%20Sicker%20%C2%BB%20approche%20psychopathologique%20de%20la%20dysmorphie%20musculaire%20en%20recherche%20et%20en%20clinique&rft.atitle=%C2%AB%20Bigger,%20Stronger,%20Sicker%20%C2%BB%20approche%20psychopathologique%20de%20la%20dysmorphie%20musculaire%20en%20recherche%20et%20en%20clinique&rft.au=CUADRADO,%20Je%CC%81ro%CC%82me&rft.genre=unknown


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