Enjeux et usages de la bande dessinée dans la presse photographique de la Belle Époque
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fr
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Presse et bande dessinée. Une aventure sans fin, Les petits aventuriers du quotidien. Bande dessinée, journal et imaginaires médiatiques, 2017-06-29, Reims. 2021
Les Impressions nouvelles
Résumé
Bande dessinée et photographie ont mis du temps à s'apprivoiser, les caricaturistes du XIX e siècle ayant beaucoup contribué à maintenir la séparation entre le dessin manuel et ce qui est alors volontiers considéré comme ...Lire la suite >
Bande dessinée et photographie ont mis du temps à s'apprivoiser, les caricaturistes du XIX e siècle ayant beaucoup contribué à maintenir la séparation entre le dessin manuel et ce qui est alors volontiers considéré comme une forme de dessin mécanisé et sans âme. Dès 1839, Théodore Maurrisset illustre dans La Daguerréotypomanie les méfaits de ce procédé alors à peine inventé ; parmi la foule représentée des « daguerréotypomanes » et des « daguerréotypolâtres » figurent des « potences à louer » pour exécuter les graveurs devenus inutiles. Une vingtaine d'années plus tard, le 6 septembre 1856, Marcelin publie dans le Journal amusant un article illustré de sa main et intitulé « À bas la photographie » : prenant le genre du portrait en exemple, il inverse la représentation de Maurrisset en faisant de la photographie un « cas pendable ». Coupable de créer des effets de déformation liés à la technique, elle dénature la beauté et produit des effets involontairement grotesques. Autrement dit, en dépit de sa prétention à faire du beau, la photographie produit malgré< Réduire
Mots clés
bande dessinée
amateurs photographes
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presse photographique
Origine
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