De la réceptivité à l'activité : lecture et mobilisation des sens dans la presse de vulgarisation scientifique du XIXème siècle
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fr
Article de revue
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Epistémocritique : Littérature et savoirs. 2021 n° 19, p. https://epistemocritique.org/2-de-la-receptivite-a-lactivite-lecture-et-mobilisation-des-sens-dans-la-presse-de-vulgarisation-scientifique-du-xixeme-siecle/
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Résumé
Dès ses origines dans les années 1830, la presse de vulgarisation se construit sur un modèle innovant. Le Penny Magazine, le Magasin pittoresque et le Musée des familles se présentent comme des dispositifs à regarder et à ...Lire la suite >
Dès ses origines dans les années 1830, la presse de vulgarisation se construit sur un modèle innovant. Le Penny Magazine, le Magasin pittoresque et le Musée des familles se présentent comme des dispositifs à regarder et à manipuler, inaugurant une nouvelle ère médiatique où le lecteur n'use plus seulement de sa vue, mais de sa pleine sensibilité. Métaphorique dans un premier temps, cette relation nouvelle à la transmission des savoirs est concrétisée par la presse de vulgarisation spécialisée dans les sciences qui, sous l'impulsion de Gaston Tissandier (La Nature), rend populaires les « récréations scientifiques » et la « science pratique ». Atteignant sa pleine maturité dans les années 1880, cette presse réalise pleinement les promesses du modèle interactionniste des magasins, tout en offrant au lecteur d'être aussi bien observateur qu'acteur dans la construction de son rapport au monde. Enrichissant les modèles pédagogiques s'appuyant exclusivement sur la vue (encyclopédies traditionnelles,< Réduire
Mots clés
vulgarisation scientifique
presse
sensibilité
récréations scientifiques
science pratique
pratiques amateurs
Origine
Importé de halUnités de recherche