Maroc : quand la Khardala et les hybrides bouleversent le Rif
Langue
fr
Article de revue
Ce document a été publié dans
Swaps. 2017 n° 87, p. 21-25
Pistes (Promotion de l’information scientifique, thérapeutique, épidémiologique sur le sida)
Résumé
La culture des hybrides soulève diverses préoccupations d'ordres à la fois écologique, social, économique et de santé publique. Ici nous allons nous concentrer sur ses rendements incertains et sur les questions d'environnement, ...Lire la suite >
La culture des hybrides soulève diverses préoccupations d'ordres à la fois écologique, social, économique et de santé publique. Ici nous allons nous concentrer sur ses rendements incertains et sur les questions d'environnement, à travers l'étude du cas de la variété hybride la plus populaire dans le Rif ces dernières années, la khardala. Beldiya Les paysans du Rif et ceux d'autres anciens espaces de culture de cannabis du Maroc (Oasis du Sahara, Haut-Atlas) ont adapté les plants de cannabis à leur environnement pendant des centaines d'années, depuis l'introduction du chanvre indien au Maroc qui remonte au XIVe siècle. Le travail et le savoir-faire des paysans, en symbiose avec les conditions climatiques et les ressources, bénéficiant d'échanges et de dons de semences entre voisins ou voyageurs, ont permis de développer des variétés de kif (herbe à cannabis) locales, propres au pays. Cette chanson chaabi (populaire) fait partie de la culture cannabique marocaine. Ses paroles mettent en garde contre la consommation d'un nouveau produit du nom de khardala dont les effets et la dépendance seraient très importants, plus que ceux du joint beldi qui contient la résine « traditionnelle ». Kenza Afsahi en présente ici les risques écologiques, sanitaires et socioculturels.< Réduire
Mots clés
cannabis
drogue
Maroc
culture des hybrides
khardala
environnement
Origine
Importé de hal