J'ai raté ma vie, à qui la faute ? Ou, pourquoi il est encore utile de discuter de l'éthique de la distribution
Langue
fr
Article de revue
Ce document a été publié dans
Raisons politiques. 2006-08, vol. 23, n° 3, p. 69-92
Presses de Sciences Po
Résumé
L’objectif de cet article est de comparer deux parmi les plus importantes théories de l’égalité contemporaines : celle issue du libertarisme de gauche et celle défendue par les libéraux perfectionnistes. Je défends l’idée ...Lire la suite >
L’objectif de cet article est de comparer deux parmi les plus importantes théories de l’égalité contemporaines : celle issue du libertarisme de gauche et celle défendue par les libéraux perfectionnistes. Je défends l’idée qu’au niveau théorique la différence se fait sur la question de la responsabilité de l’État devant les « vies gâchées ». Le libertarisme n’accepte pas que l’État puisse financer la réalisation de la vie de chacun si ces dépenses violent le droit à la propriété de soi. Au contraire, le libéralisme perfectionniste accepte cette possibilité. J’analyse également des cas concrets qui mettent en lumière les conséquences de la théorie libérale perfectionniste qui ne peuvent être acceptées par la théorie libertarienne de gauche. En particulier, seulement la première peut défendre certaines formes de financements publics aux activités culturelles, humanitaires ou économiques.< Réduire
Mots clés
ethique de la distribution
libéralisme égalitariste
libertalisme
égalité
Origine
Importé de hal