L'engagement dans des partis politiques de droite
Langue
fr
Article de revue
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Revue Française de Science Politique. 2009, vol. 59, n° 1, p. 5-6
Presses de Sciences Po
Résumé
À la différence de la plupart des partis de « gauche » comme de « droite », certains jeunes militants de Forza Italia n'hésitent pas à présenter leur engagement comme un moyen d'accéder à des rétributions d'ordre matériel ...Lire la suite >
À la différence de la plupart des partis de « gauche » comme de « droite », certains jeunes militants de Forza Italia n'hésitent pas à présenter leur engagement comme un moyen d'accéder à des rétributions d'ordre matériel et/ou symbolique. Contrastant fortement avec le modèle désormais classique des rétributions – qui suppose un déni de l'intérêt militant pour toute forme de récompense dernière autre que la victoire de la cause, une mise en avant du sacrifice et la primauté aux motivations idéologiques – les discours de ces jeunes berlusconiens recueillis par entretiens au début du second gouvernement Berlusconi (2001-2006) invitent à reconsidérer les acquis de la sociologie de l'engagement. Néanmoins, derrière la promotion d'un activisme de type entrepreneurial demeurent les difficultés, les risques en cas d'échec individuel, les regrets devant le faible degré d'activités collectives de socialisation, la fragilité des positions acquises qu'implique un tel mode d'engagement. Au final, le modèle des vocations intéressées que les jeunes de Forza Italia enquêtés incarnent reflète les transformations plus générales affectant les systèmes politiques démocratiques.< Réduire
Mots clés
pouvoir
organisation
activisme
militantisme
Forza Italia
Italie
politique
second gouvernement Berlusconi (2001-2006)
engagement politique
Droite
Extrême droite
Origine
Importé de hal