Fluor et produits fluorés à l'aube du XXIe siècle : à l'occasion du centenaire du prix Nobel de chimie d'Henri Moissan
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fr
Article de revue
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L'Actualité Chimique. 2006 n° 301-302, p. 5-6
Société chimique de France (SCF)
Résumé
Le 10 décembre 1906, il y a cent ans, était décerné le premier prix Nobel de chimie à un Français : Henri Moissan [1]. Vingt ans auparavant, ce grand savant avait isolé le fluor et avait par la suite initié la chimie des ...Lire la suite >
Le 10 décembre 1906, il y a cent ans, était décerné le premier prix Nobel de chimie à un Français : Henri Moissan [1]. Vingt ans auparavant, ce grand savant avait isolé le fluor et avait par la suite initié la chimie des hautes températures grâce à son four électrique. Les propriétés de fondant de certains minéraux fluorés (de fluere, couler en latin) ont été reconnues de longue date. Dès la Renaissance, les fluorures était utilisés pour abaisser le point de fusion de divers minerais et les rendre plus fluides, et c’est l’utilisation de la cryolite (Na3AlF6) dans la synthèse électrolytique de l’aluminium qui permit en fin de XIXe siècle la formidable expansion de la sidérurgie de ce métal. Durant tout le XIXe siècle, d’André-Marie Ampère et Humphrey Davy jusqu’à Edmond Frémy, de nombreux savants avaient tenté sans succès d’isoler cet halogène dont l’extrême réactivité avait eu raison de tous les essais. La description de la personnalité d’Henri Moissan et des conditions qui permirent ces découvertes exceptionnelles seront décrites en détails dans les pages suivantes par les biographes du savant.< Réduire
Origine
Importé de halUnités de recherche