Citadelles insulaires en fiction dans le prisme des Indépendances: Saint-Denis (La Réunion) et Port-au-Prince (Haïti) dans les récits de Jean Lods et d'Emile Ollivier
GENDRE, Annick
Centre d'Etudes linguistiques et littéraires Francophones et Africaines [CELFA]
Littérature, Arts, Pluridisciplinarité, Représentations, Imaginaire, Langages [LAPRIL]
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fr
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2015
Résumé
Rayonnant chacune sur deux archipels situés à l’opposé l’un de l’autre, Les Caraïbes et les Mascareignes, les deux villes que sont Port-au-Prince et Saint-Denis de La Réunion se rencontrent contre toute attente dans la ...Lire la suite >
Rayonnant chacune sur deux archipels situés à l’opposé l’un de l’autre, Les Caraïbes et les Mascareignes, les deux villes que sont Port-au-Prince et Saint-Denis de La Réunion se rencontrent contre toute attente dans la fiction, comme en témoignent leurs mises en scène dans les récits de Jean Lods et d’Emile Ollivier. Le littoral, site géographique qu’elles investissent toutes deux, contribue à justifier leur mise en perspective. Ainsi Trou-Bordet, selon la toponymie fictionnelle d’Ollivier, « cette ville vomie par la mer, coincée par la montagne » (Emile Ollivier, Mère-Solitude, 1999 : 27) présente-t-elle des similitudes avec « la ville qui nappait l’étroit ruban de plaine entre l’océan et la montagne » (Jean Lods, La Morte saison, 1980 : 44). Si les deux cités fictionnelles habitent un espace seuil tel que le littoral, au point d’en devenir l’un des principaux signifiants dans ces deux écritures contemporaines, elles sont le théâtre d’ambivalences dont il importe d’interroger la fonction textuelle, narrative et fictionnelle. Comment ce mystérieux interdit de séjour lodsien coïncide-t-il avec l’impossibilité de se départir de la citadelle chère à Ollivier : « Il faudrait s’en aller, mais il n’y a ni bateau ni Boeing qui puissent nous conduire ailleurs. » (Emile Ollivier : 241) ? Les sinuosités des rues de la cité, comme les monuments qui les scandent, sont celles de l’Histoire et des incidents des histoires (menus événements et diégèse narrative). Citadelles de l'enfance auquel il est vain de vouloir échapper, ces deux villes offrent des représentations indissociables de la captation qu’elles inspirent et fortes de l’emprise scripturaire qui réitère sans cesse son échec à les contraindre.< Réduire
Résumé en anglais
This article proposes an introduction in the representation of the city in the autobiographical fictions of Emile Ollivier and Jean Lods.
This article proposes an introduction in the representation of the city in the autobiographical fictions of Emile Ollivier and Jean Lods.< Réduire
Mots clés
Littératures insulaires
représentations de l'espace urbain
fictions autobiographiques
Origine
Importé de halUnités de recherche