" Palestine : vingt ans après ", Confluences Méditerranée, n° 86, été 2013
BLANC, Pierre
Centre International de Hautes Etudes Agronomiques Méditerranéennes - Institut Agronomique Méditerranéen de Montpellier [CIHEAM-IAMM]
Les Afriques dans le monde [LAM]
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BLANC, Pierre
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Les Afriques dans le monde [LAM]
Langue
fr
Ouvrage
Ce document a été publié dans
2013p. 230
Editions L'Harmattan, Paris
Résumé
La question de la Palestine est de retour dans l'agenda politique américain. Il s'effectue vingt ans après la signature des accords d'Oslo qui, pour la première fois depuis la guerre des Six jours, avaient semblé ouvrir ...Lire la suite >
La question de la Palestine est de retour dans l'agenda politique américain. Il s'effectue vingt ans après la signature des accords d'Oslo qui, pour la première fois depuis la guerre des Six jours, avaient semblé ouvrir des perspectives de règlement dans un conflit si central pour les relations internationales. L'entrée dans le processus de paix avait d'abord permis une reconnaissance mutuelle des deux protagonistes ; puis deux ans après, l'accord d'Oslo II avait mis en place un modus vivendi intérimaire dans la perspective d'un règlement définitif qui devait échoir en 1999. Deux décennies après, on attend toujours la suite. Les deux protagonistes de l'accord sont décédés, l'un assassiné par un extrémiste sioniste, l'autre mort dans des conditions qui demeurent encore à clarifier. Sur le terrain, la rétrocession des territoires s'est très vite enrayée : la Cisjordanie se présente comme un agrégat de poches territoriales discontinues tandis que la bande de Gaza, certes évacuée en 2005, demeure sous la pression d'un blocus israélien très pesant. Alors que le 29 novembre 2012 la Palestine a été accueillie par l'Assemblée générale de l'ONU comme membre observateur, sa souveraineté demeure donc d'un côté très sporadique (quelque 20% du territoire) et de l'autre entravée. Ainsi, ce qui avait été construit sur le terrain de la confiance a été progressivement détruit. Le passage des années entre 1993 et 1999, sans qu'aucune avancée concrète ne s'observe, a fini par faire basculer les Palestiniens de l'espoir réel d'une paix juste à la désespérance annonciatrice de violences. Quant aux Israéliens, beaucoup parmi eux ont déserté le camp de la paix après l'échec des discussions de Camp David au cours de l'été 2000, que Bill Clinton a présenté comme étant de la seule responsabilité palestinienne. Même si son conseiller diplomatique Robert Malley prit largement ses distances avec cette thèse, le mal était fait. La perte de confiance en Israël faisait face à la désespérance en Palestine.< Réduire
Mots clés
Géopolitique
Conflit
Territoire
Violence
Israël
Palestine
Proche-Orient
Origine
Importé de halUnités de recherche