Jours (trop) tranquilles en Haïti
Langue
fr
Article de blog scientifique
Ce document a été publié dans
Lamenparle. 2015-02-18p. https://lamenparle.hypotheses.org/195
LAM
Résumé
La capitale haïtienne, Port-au-Prince, est bercée nuit et jour de chansons de bruits. La nuit se partage entre aboiements intempestifs et coqs en concurrence. L’aube se lève au son des prières et des balais qui s’activent ...Lire la suite >
La capitale haïtienne, Port-au-Prince, est bercée nuit et jour de chansons de bruits. La nuit se partage entre aboiements intempestifs et coqs en concurrence. L’aube se lève au son des prières et des balais qui s’activent près des cuisines déjà en ébullition. Puis, la chaleur du jour laisse se déployer, à travers la tentaculaire agglomération, les engins motorisés de toutes sortes, pétaradant, klaxonnant, diffusant souvent des décibels : moto taxis, tap-taps (petits transports collectifs), voitures particulières, camions citernes d’eau, blindés de la Minustah (Mission des Nations Unies pour la stabilisation en Haïti), 4X4 blancs des ONG… Le nuage de poussière et de pollution s’élève alors au-dessus de la ville, et enveloppe tout un monde humain foisonnant dans les interstices de la ville : petites marchandes de rue, vendeurs ambulants, écoliers en costume, porteurs d’eau… Ce rythme trépidant semble ne s’arrêter jamais, écrasé de chaleur, bruyant, dynamique, jusqu’à ce que la soirée amène un peu de fraîcheur et de repos.< Réduire
Origine
Importé de halUnités de recherche