Les retraités sénégalais entre Bordeaux et Dakar : “bien vieillir” en restant cosmobiles
Langue
fr
Article de revue
Ce document a été publié dans
Gérontologie et Société. 2019-03-18, vol. 41, n° 158, p. 125-138
Caisse nationale d'assurance vieillesse
Résumé
Ils ont vécu 30 ou 40 ans à Bordeaux. Ils y furent ouvriers dans les usines Ford, Lu ou d’embouteillage de vin. Désormais libérés des contraintes professionnelles, ils vivent autant en France qu’au Sénégal. Cette population ...Lire la suite >
Ils ont vécu 30 ou 40 ans à Bordeaux. Ils y furent ouvriers dans les usines Ford, Lu ou d’embouteillage de vin. Désormais libérés des contraintes professionnelles, ils vivent autant en France qu’au Sénégal. Cette population de retraités transhumants remet en cause la division entre pays d’émigration et pays d’immigration qui, jusque-là, était bien ancrée dans les représentations. Pour ces hommes, les frontières entre pays d’immigration – la France – et d’émigration – le Sénégal – se brouillent. Ces circulations et installations par intermittence ici et là-bas ont ainsi des effets sur leurs manières de concevoir leur vieillissement. Les pratiques quotidiennes de ces « Sénégalais » retraités mobiles se complexifient en termes de rapports aux corps, à l’alimentation, à la maladie ainsi qu’à la citoyenneté tout en s’inscrivant dans le cadre de la globalisation.< Réduire
Origine
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