Le soft power de l’État sud-africain en action : le cas de la politique d’accès universel aux traitements antirétroviraux
Langue
fr
Article de revue
Ce document a été publié dans
Politique africaine. 2019 n° 156, p. 21-40
Karthala
Résumé
Cet article présente le marché public des antirétroviraux comme le lieu d’exercice du pouvoir d’influence de l’État sud-africain face aux producteurs de médicaments. Plus qu’un simple lieu d’achat des traitements ...Lire la suite >
Cet article présente le marché public des antirétroviraux comme le lieu d’exercice du pouvoir d’influence de l’État sud-africain face aux producteurs de médicaments. Plus qu’un simple lieu d’achat des traitements antirétroviraux, le marché public constitue le cheval de Troie de l’État dans les activités des entreprises pharmaceutiques. Grâce à cette interface avec l’industrie pharmaceutique, le ministère de la Santé parvient à gagner du terrain sur le contrôle de la production au nom de la santé publique. L’Afrique du Sud est le pays du monde qui compte le plus grand nombre de personnes vivant avec le VIH ; il est également l’un des seuls pays africains dont l’industrialisation permet une réponse nationale spécifique. Ce texte rend ainsi compte des articulations – loin d’être harmonieuses – entre l’objectif de l’accès universel aux traitements du VIH/sida et les enjeux industriels et économiques du médicament en Afrique du Sud.< Réduire
Origine
Importé de halUnités de recherche