Concentration des terres agricoles sud-africaines: Résidents noirs des fermes commerciales blanches dans les ‘griffes’ de la production de faune et du tourisme privé de luxe au Cap Oriental
Langue
fr
Article de revue
Ce document a été publié dans
Anthropology of Food. 2015
Anthropology of Food
Résumé
L’expansion importante de la production de faune sauvage a modifié considérablement le paysage spatial et social du Cap Oriental à travers la fusion d’exploitations commerciales, en remplaçant bon nombre de ses activités ...Lire la suite >
L’expansion importante de la production de faune sauvage a modifié considérablement le paysage spatial et social du Cap Oriental à travers la fusion d’exploitations commerciales, en remplaçant bon nombre de ses activités agricoles et en déracinant la plupart des familles noiresqui y travaillaient et résidaient. Cet article explore l’exemple des réserves privées de luxe commercialisées comme des espaces ‘naturels’, sans la moindre trace humaine, aux touristes étrangers aisés séduits par les descriptifs de ‘l’expérience de la brousse africaine’ dans deslogements 4- ou 5-étoiles. Il analyse ce changement important de l’usage des terres par le biais des rapports fonciers et de travail - historiquement et actuellement -- les conditions de vie, les conséquences alimentaires, ainsi que les perspectives actuelles des familles suite à leurdéplacement en raison de cette forme de tourisme de luxe international. Celui-ci s’est développé dans le contexte de la concentration foncière accrue à travers l’Afrique du Sud postapartheid, favorisée par l’environnement néolibéral, la mondialisation et l’échec de 20 ans de réforme agrofoncière.< Réduire
Résumé en anglais
The rapid expansion of wildlife production has significantly changed the social and spatial landscape of South Africa’s Eastern Cape through the merging of white-owned commercial farms, replacing many of its agriculture ...Lire la suite >
The rapid expansion of wildlife production has significantly changed the social and spatial landscape of South Africa’s Eastern Cape through the merging of white-owned commercial farms, replacing many of its agriculture activities and displacing most of the black families who livedand worked on them. The article looks at the example of luxury private game reserves, marketed as “natural” areas, devoid of traces of human existence, to wealthy international tourists enticed by descriptions of the ‘African bush experience’ in exclusive 4- or 5-star accommodations. Itanalyses the land and labour relations that, historically and currently, are the backdrop to this major land use change, food insecurity and other social impacts on black South African farm dweller families, as well as their future perspectives after being uprooted from the farms. This is part of a broader trend of growing land concentration in post-apartheid South Africa, facilitated by the neoliberal environment, globalisation and 20 years of failed market-led land reform.< Réduire
Mots clés
réserves de faune privées
réforme foncière
écotourisme
terres
travail agricole
sécurité alimentaire
apartheid
Afrique du Sud
néolibéralisme
mondialisation private game reserves
Mots clés en anglais
game farming
eco-tourism
wildlife
land reform
land use
farm labour
food security
South Africa
neoliberalism
globalisation
Origine
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