Questions juridiques et éthiques liées au statut des œuvres d’art acquises durant la colonisation : enjeux pluriels d’un processus multilatéral
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Article de blog scientifique
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Lamenparle. 2020-05-15p. https://lamenparle.hypotheses.org/2230
LAM
Résumé
Accentuées par le mouvement des indépendances des années 1960 à 1990, les demandes de restitution d’œuvres d’art émanant de pays des Suds, notamment des pays Africains, font actuellement l’objet d’une attention particulière ...Lire la suite >
Accentuées par le mouvement des indépendances des années 1960 à 1990, les demandes de restitution d’œuvres d’art émanant de pays des Suds, notamment des pays Africains, font actuellement l’objet d’une attention particulière de la part des Etats et établissements propriétaires d’Europe.En ce qui concerne la France, le discours de Ouagadougou (Burkina Faso) du Président Macron le 28 novembre 2017, au cours duquel il déclara qu’il souhaitait « que d’ici cinq ans les conditions soient réunies pour des restitutions temporaires ou définitives du patrimoine africain en Afrique », fut une reconnaissance solennelle de ces requêtes. En novembre 2019, cette volonté fut concrétisée lors de la remise par le Premier ministre Edouard Philippe du sabre du chef de guerre El Hadj Omar Saïdou Tall (1797-1864) au Président Sénégalais Macky Sall ; cette restitution temporaire (pour une durée de cinq ans) eu lieu dans le cadre de l’application d’une convention de prêt accordée par le Musée de l’Armée à Paris, au Musée des Civilisations Noires à Dakar. D’autres pays attendent le retour de biens culturels détenus par la France : le Bénin, la Côte d’Ivoire et le Tchad préparent d’ores et déjà leurs musées afin d’accueillir ces œuvres d’art et les exposer localement.< Réduire
Origine
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