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dc.contributor.advisorAlioune Fall
hal.structure.identifierLes Afriques dans le monde [LAM]
dc.contributor.authorBALDE, Saïkou Oumar
dc.contributor.otherFabrice Hourquebie [Président]
dc.contributor.otherAndré Cabanis [Rapporteur]
dc.contributor.otherFlorence Galletti [Rapporteur]
dc.contributor.otherFrédérique Rueda
dc.identifier.nnt2021BORD0271
dc.description.abstractLes commissions électorales indépendantes ou autonomes sont apparues en Afrique à la moitié des années 1990 dans le but démocratique de résoudre les crises autour de l’organisation d’élections. Ce sont des institutions juridiquement responsables de l’ensemble ou d’une partie du processus électoral. Elles sont soit politiques, techniques ou mixtes et sont perçues comme une solution à l’absence de transparence dans les processus électoraux. Le Mali et la Guinée ont choisi des commissions électorales politiques. Si la présence des partis politiques au sein de ces commissions est le gage d’une volonté de transparence et de crédibilité des élections, toutefois, ouvrir les commissions électorales aux formations politiques fait courir le risque de reproduire, en leur sein, les rivalités politiques. La création des organes de gestion des élections s’est effectuée au gré de différentes crises et intrigues politiques. Sur le plan théorique, tous les instruments juridiques qui encadrent l’organisation des élections reconnaissent et garantissent des élections libres et transparentes. Toutefois, dans la pratique, les textes et institutions sont instrumentalisés et manipulés, altérant ainsi la confiance des acteurs politiques dans une administration électorale politisée à outrance. La qualité des processus électoraux demeure en effet suspecte en raison de la faiblesse ou de la partialité de ses membres ou tout simplement de la communautarisation des élections. Les élections deviennent le moyen par lequel le système politique se perpétue depuis des années et la fraude électorale le régulateur systémique. Nous ne sommes plus dans les crises inhérentes à l’absence d’élection, mais des crises liées à des élections truquées. Le vote en tant qu’outil de désignation des élites à la disposition des citoyens est ici affaibli et les éventuels dispositifs de contrôle ne permettent pas d’endiguer les multiples fraudes orchestrées lors des scrutins.
dc.description.abstractEnIndependent or autonomous electoral commissions emerged in Africa in the mid-1990s with the democratic aim of resolving crises surrounding the organization of elections. They are institutions legally responsible for all or part of the electoral process. They are either political, technical or mixed and are seen as a solution to the lack of transparency in electoral processes. Mali and Guinea have chosen political electoral commissions. While the presence of political parties in these commissions is a guarantee of transparency and credibility of the elections, opening the electoral commissions to political parties runs the risk of reproducing political rivalries within them. The creation of electoral management bodies has taken place in the context of various crises and political intrigues. In theory, all legal instruments governing the organization of elections recognize and guarantee free and transparent elections. However, in practice, the texts and institutions are used and manipulated, thereby undermining the confidence of political actors in an overly politicized electoral administration. The quality of electoral processes remains suspect because of the weakness or partiality of its members or simply the communalization of elections. Elections become the means by which the political system is perpetuated for years and electoral fraud the systemic regulator. We are no longer in the crises inherent in the absence of elections, but in the crises linked to rigged elections. The vote as a tool for the designation of elites at the disposal of the citizens is weakened and the possible control devices do not allow the containment of the multiple frauds orchestrated during the polls.
dc.language.isofr
dc.subjectTransitions politiques
dc.subjectAdministration électorale
dc.subjectElections
dc.subjectDémocratie
dc.subject.enDemocracy
dc.subject.enElectoral administration
dc.subject.enElections
dc.subject.enPoliticals transitions
dc.titleLes Organes de gestion des élections en Afrique de l’Ouest : approche comparative entre le Mali et la Guinée
dc.title.enElection management bodies in West Africa : a comparative approach between Mali and Guinea
dc.typeThèses de doctorat
dc.subject.halSciences de l'Homme et Société/Science politique
bordeaux.type.institutionUniversité de Bordeaux
bordeaux.ecole.doctoraleÉcole doctorale de droit (Pessac, Gironde ; 1991-....)
hal.identifiertel-03514050
hal.version1
hal.origin.linkhttps://hal.archives-ouvertes.fr//tel-03514050v1
bordeaux.COinSctx_ver=Z39.88-2004&rft_val_fmt=info:ofi/fmt:kev:mtx:journal&rft.title=Les%20Organes%20de%20gestion%20des%20%C3%A9lections%20en%20Afrique%20de%20l%E2%80%99Ouest%20:%20approche%20comparative%20entre%20le%20Mali%20et%20la%20Guin%C3%A9e&rft.atitle=Les%20Organes%20de%20gestion%20des%20%C3%A9lections%20en%20Afrique%20de%20l%E2%80%99Ouest%20:%20approche%20comparative%20entre%20le%20Mali%20et%20la%20Guin%C3%A9e&rft.au=BALDE,%20Sa%C3%AFkou%20Oumar&rft.genre=unknown


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