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dc.contributor.advisorBernard Lafargue
hal.structure.identifierMédiation, Information, Communication, Art [MICA]
dc.contributor.authorCRUBILÉ, Marine
dc.contributor.otherJacinto Lageira [Président]
dc.contributor.otherAlain Chareyre-Méjan [Rapporteur]
dc.contributor.otherMylène Duc
dc.contributor.otherPierre Cabrol
dc.identifier.nnt2018BOR30009
dc.description.abstractLa marchandisation de l’art se traduit par une dérive progressive de l'esprit de collection. Elle est notamment perceptible dans le désir de plus-value des collectionneurs, qui va de pair avec le fait que l'aura de la valeur artistique et esthétique d'une œuvre est fonction du prix qu'elle atteint en tant que marchandise de luxe dans les salles de vente. La valeur de l’art s’en est trouvée assujettie à un marché capitaliste dont les guerres ont paradoxalement favorisé la mondialisation. Ce marché de l’art, qui est en cours de restructuration permanente, favorise chez les artistes une course à la « starification » et à des cotations tout particulièrement ambivalentes. Faut-il en conclure que la marchandisation a pris le pas sur l'artistique, le prix sur la valeur de l’œuvre, le lucre sur l'esthétique ? Cette thèse défend l'idée que la force, et la ruse des œuvres d'art, se manifestent dans leur capacité, à se jouer du milieu religieux, idéologique ou imagologique dans lequel elles voient le jour. Cette force se révèle aujourd'hui dans l’aptitude du geste créateur, qui relève — Marcel Mauss l'a bien vu — fondamentalement du don et du contre-don, à faire voler en éclat les illusions engendrées par la marchandisation. En permettant à l’imaginaire de s’incarner à l’égal du réel, l’artiste ouvre le champ infini des possibles. C'est pourquoi la vie des œuvres d'art n'en finit pas de rendre le cosmos cosmétique, quitte à se servir du « lucre » comme d'un appât habile à stimuler le marché, dont se sert in fine, sa « main invisible ».
dc.description.abstractEnThe commodification of art results in a gradual drift of the collection spirit. This is particularly noticeable in the desire of collectors for added value, which goes hand in hand with the fact that the aura of the artistic and aesthetic value of work depends on the price it has achieved as a luxury commodity in the sales rooms. The result was a subjugation of the value of art to a capitalist market whose wars paradoxally favored globalization. This art market, which is undergoing permanent restructuring, favors artists’ quest for « starification » and particularly ambivalent ratings. Must we conclude that commodification has overtaken the artistics, that the price is now beyond the value, the profit beyond the aesthetic ? This thesis defends the idea that force and cunning of works of art are manifested in their opportune ability to trifle with the religions, ideological or imaginary environment in which they emerge. This force is today identified in the aptitude of the creative gesture, which – Marcel Mauss saw clearly – is fundamentally a gift and a counter-gift, to smash to pieces the illusions engendered by the commodification. And strong work links the imaginary to the symbolics to become « real ». By making the imaginary equal to the real, the artist opens the infinite field of possibilities. This is why the life of works of art never ceases to make the cosmos cosmetic, even if it uses the « lucre » as a bait skilful enough to stimulate the market, which is, in fine, manipulated by its « invisible hand ».
dc.language.isofr
dc.subjectArt contemporain
dc.subjectFétichisme
dc.subjectMarché de l'art
dc.subjectEsthétique
dc.subjectMarchandisation
dc.subjectCréation artistique
dc.subjectPrix record
dc.subjectValeur de l'art
dc.subjectCollectionneurs
dc.subjectArtistes
dc.subjectCapitalisme
dc.subjectDon
dc.subjectGeste créateur
dc.subject.enContemporary art
dc.subject.enFetishism
dc.subject.enLucre
dc.subject.enArt market
dc.subject.enEsthetics
dc.subject.enMerchandising
dc.subject.enArtistic creation
dc.subject.enRecord price
dc.subject.enValue of art
dc.subject.enCollection
dc.subject.enCollectors
dc.subject.enArtists
dc.subject.enCapitalism
dc.subject.enGift
dc.subject.enCreative gesture
dc.titleL'art contemporain ou le fétichisme du lucre
dc.title.enContemporary art or lucre fetishism
dc.typeThèses de doctorat
dc.subject.halSciences de l'Homme et Société/Art et histoire de l'art
bordeaux.type.institutionUniversité Michel de Montaigne - Bordeaux III
bordeaux.ecole.doctoraleÉcole doctorale Montaigne-Humanités (Pessac, Gironde)
hal.identifiertel-01827296
hal.version1
hal.origin.linkhttps://hal.archives-ouvertes.fr//tel-01827296v1
bordeaux.COinSctx_ver=Z39.88-2004&rft_val_fmt=info:ofi/fmt:kev:mtx:journal&rft.title=L'art%20contemporain%20ou%20le%20f%C3%A9tichisme%20du%20lucre&rft.atitle=L'art%20contemporain%20ou%20le%20f%C3%A9tichisme%20du%20lucre&rft.au=CRUBIL%C3%89,%20Marine&rft.genre=unknown


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