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hal.structure.identifierCentre d'études supérieures de civilisation médiévale [UMR 7302] [CESCM [Poitiers]]
dc.contributor.authorSCHLICHT, Markus
dc.date.created2012
dc.date.issued2013
dc.identifier.issn0007-473X
dc.description.abstractLa façade sud du transept de la cathédrale de Bordeaux à été jusqu'à présent considérée comme homogène, érigée sans hiatus notable durant la première parie du XIVe siècle. Achevée en 2010, la récente campagne de restauration et de nettoyage de cette partie de l'édifice a permis d'en réexaminer les structures. Il en résulte une histoire de construction bien plus mouvementée que soupçonnée dans le passé. Après l'implantation du bras sud dès la fin du XIIIe siècle, les bâtisseurs décidèrent, dans la deuxième décennie du XIVe siècle, de le doter d'un grand portail sculpté ; les conditions matérielles pour la réalisation de cette oeuvre ambitieuse, directement inspirée du gothique du Nord de la France, avaient été créées par les abondants moyens financiers mis à disposition par le pape Clément V à partir de 1307. Après l'achèvement du portail et de l'étage inférieur des tours, les bâtisseurs semblent avoir délaissé la façade sud pour concentrer leurs efforts sur les parties basses du bras nord du transept, puis le triforium et les fenêtres hautes du chevet. C'est alors seulement, c'est-à-dire vers 1360-1370, que l'on reprit la construction du bras sud en y ajoutant le deuxième niveau des tours et la partie correspondante de la façade. Vers 1400 toutefois, le projet de la façade et de ses deux tours fut profondément modifié d'un double point de vue, structurel et formel. En effet, les bâtisseurs décidèrent de surélever les tours avec une troisième niveau et des flèches en pierre, ce qui nécessita le comblement des grandes arcades de leurs salles basses afin de leur permettre de porter ce poids supplémentaire, non prévu initialement. Du point de vue formel, le vocabulaire austère caractéristique du triforium et des fenêtres hautes du chevet fut alors remplacé par une modénature bien plus élaborée et de riches compositions de remplages. A moins qu'elle ne s'explique par des dommages survenus en cours de reconstruction ou peu après - mais tout indice dans ce sens fait défaut -, la réfection complète de la rose et de l'arcature en dessous vers 1400 semble avoir été motivée par ces nouvelles préférences esthétiques, correspondant d'avantage au caractère représentatif que l'on souhaitait dorénavant conférer à la façade sud.
dc.language.isofr
dc.publisherSociete Francaise d'Archeologie
dc.subjectarchitecture religieuse
dc.subjectBordeaux
dc.subjectcathédrales
dc.subjectMoyen Âge
dc.subjectart gothique
dc.subjecttransepts
dc.titleLa façade du bras sud du transept de la cathédrale de Bordeaux
dc.typeArticle de revue
dc.identifier.doi10.3406/bulmo.2013.9520
dc.subject.halSciences de l'Homme et Société/Art et histoire de l'art
dc.subject.halSciences de l'Homme et Société/Architecture, aménagement de l'espace
dc.subject.halSciences de l'Homme et Société/Histoire
bordeaux.journalBulletin Monumental
bordeaux.page23-45
bordeaux.volume171
bordeaux.issue1
bordeaux.peerReviewedoui
hal.identifierhalshs-00811975
hal.version1
hal.popularnon
hal.audienceNationale
hal.origin.linkhttps://hal.archives-ouvertes.fr//halshs-00811975v1
bordeaux.COinSctx_ver=Z39.88-2004&rft_val_fmt=info:ofi/fmt:kev:mtx:journal&rft.title=La%20fa%C3%A7ade%20du%20bras%20sud%20du%20transept%20de%20la%20cath%C3%A9drale%20de%20Bordeaux&rft.atitle=La%20fa%C3%A7ade%20du%20bras%20sud%20du%20transept%20de%20la%20cath%C3%A9drale%20de%20Bordeaux&rft.jtitle=Bulletin%20Monumental&rft.date=2013&rft.volume=171&rft.issue=1&rft.spage=23-45&rft.epage=23-45&rft.eissn=0007-473X&rft.issn=0007-473X&rft.au=SCHLICHT,%20Markus&rft.genre=article


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